De nouvelles mesures doivent être désormais respectées scrupuleusement par les populations à l’entrée de grands espaces marchands.
C’est depuis un an que les explosions des bombes de fabrication artisanale ont commencé à se faire entendre à Yaoundé, capitale politique du Cameroun.
Décision
Elles deviennent si récurrentes ces derniers mois que les autorités administratives prennent aussi des mesures qui y siéent.
« A la suite d’une série d’’explosions d’engins improvisés , un arrêté du gouverneur de la région du centre , Naseri Paul Bea , signé il y a quelques jours interdit désormais l’accès dans les supermarchés , débits de boisson et autres établissements hôteliers à toute personne portant un sac ou un colis suspect », peut-on lire en page 8 du quotidien national bilingue Cameroon Tribune de ce lundi 16 novembre 2020 qui consacre sa grande Une à la « surveillance renforcée » du fait des « menaces terroristes à Yaoundé ».
La série d’explosions
Pour rappel, le 30 juillet 2020, l’explosion d’une bombe de fabrication artisanale avait inquiété les populations du quartier Tsinga. Le 2 juillet 2020, c’était le tour du lieudit Rondpoint Damase. Le 31 juillet 2020, une autre a été découverte dans un sac à dos au lieu-dit Entrée terre rouge au quartier au quartier Nsimeyong.
Le vendredi 14 août 2020, une bombe artisanale avait explosée dans un débit de boissons près du plus grand marché de la capitale Yaoundé ; le marché Mokolo faisant a fait deux blessés et des dégâts matériels.