Lors d’un séjour en Côte d’Ivoire, le ministre camerounais du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona avait accordé une interview à un journal local. Il réagissait à l’expulsion de l’activiste suisso-camerounaise de la Côte d’Ivoire.
Dans cet entretien, le membre du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), avait émis des doutes sur les origines camerounaise Nathalie Yamb, conseillère exécutive de la formation politique Liberté et démocratie pour la République (LIDER). « Nous sommes loin d’un incident diplomatique. Nous sommes face à des applications des règles d’immigration. Et si cette citoyenne dont nous ne maitrisons pas très spécialement la nationalité a une plainte, elle s’adressera à l’ambassade camerounaise. Ce qui n’est pas le cas pour le moment… », avait formulé Grégoire Owona.
Un mois après cette interview, la concernée a réagi sur les réseaux sociaux. Comme nous l’avons relayé jeudi 9 janvier 2020, Nathalie Yamb sur son compte twitter a révélé que le militant du RDPC possède la nationalité d’un pays Européen dont elle s’est réservée de dévoiler.
Au sortir du palais de l’Unité où il prenait part à la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au chef de l’État, Grégoire Owona, par le même canal, s’est défendu. L’homme politique rejette les allégations de Nathalie Yamb en bloc et dit ne l’avoir jamais aperçu.
« Chère Mme Yamb, le respect que je vous dois pour vous être intéressé à ce que j’ai dit dans mon interview à Abidjan m’oblige à vous dire la vérité : je suis de nationalité camerounaise et ce n’est pas moi que vous avez vu avec un passeport européen, je ne me rappelle pas vous avoir ni vu ni aperçu. Je n’ai jamais demandé à prendre une autre nationalité. Enfin, lisez bien ce que j’ai dit »
Peut-être que plus d’explications de la part de Nathalie Yamb édifierons davantage les Camerounais qui souhaitent voir clairs dans cette affaire.