La sortie de Mgr Christophe Zoa fait suite à une lettre adressée aux Fidèles et habitants de Sangmélima le 10 décembre 2020 et qui a malheureusement heurté la sensibilité de ces derniers.
Dans sa lettre formulée le 10 décembre 2020 à l’endroit des Fidèles et habitants de la ville de Sangmélima « exaspérés » par le comportement d’un « quidam » qui était en train d’abuser de ses semblables au nom de l’évêque Mgr Christophe Zoa alors qu’il n’en était rien, ce dernier a utilisé un langage qui n’a pas été bien accueilli par les récepteurs du message.
Car, regrette le prélat, ses dentinaires se sont sentis outrés par l’usage des termes « individu et Bassa ‘a » qui lui valent l’étiquette de tribaliste.
Dans un courrier adressé en date du 15 décembre 2020 « aux Camerounais en général et Bassa en particulier », l’homme de Dieu tient à s’excuser de ce désagrément : « … Je tiens à m’en excuser très sincèrement, et à vous présenter mon pardon », écrit Mgr Christophe Zoa.
Dans ses propos, le prélat avoue qu’il n’avait pas pour but discriminer la communauté Bassa ‘a. Au contraire, « Je signale que le tribalisme n’a jamais été mon comportement et ne le sera jamais !», fait-il savoir dans son communiqué.
Pour preuve, les 2/3 de ses collaborateurs sont des Bassa ‘a, Eton, Bamiléké, du Grand Nord…Bien plus, son slogan pastoral c’est plutôt « Fraternité… Sans frontières », rappelle l’évêque de Sangmélima.
Pour montrer la véracité de ses propos, l’homme de Dieu invite les Camerounais à être apôtre de l’enseignement « Tous comme des frères » prêché par le Pape François dans l’optique de « développer la pax et le Vivre-Ensemble tant souhaité ».
Sous ce rapport, conclut le patron du diocèse de Sangmélima, « il va de soi, à partir de ces quelques considérations, que « mon Parti politique », c’est ma foi chrétienne… », peut-on lire dans la déclaration.