L’hebdomadaire La voix du Centre de ce lundi 17 décembre a titré sur un « Scandale » qui mettait en Scelle l’écrivaine Calixthe Beyala, qui aurait obtenu du Ministre de l’Education de Base, la fermeture de l’Ecole maternelle et primaire Le Paradis des Anges à Douala, pour assurer son confort personnel. Ce qui n’a pas plu à la Dame qui aussitôt donné une version des faits.
« Pour son confort le temps de ses congés au Cameroun, l’écrivaine camerounaise a obtenu du Ministre de l’éducation de Base, la fermeture de l’école maternelle et primaire Le Paradis des Anges pour motif de nuisance sonore », écrivait le journal en Une centrale, parlant de Calhixte Beyala.
Seulement, quelques heures après que le Une a fait le tour des réseaux sociaux, l’écrivaine n’a pas tardé à réagir en donnant d’abord une leçon de professionnaliste au journaliste. « Un journaliste se doit de s’informer », a-t-elle écrit avant de donner les vraies raisons selon elle, de la fermeture de l’école en question.
«1° L’ensemble des riverains demandent le départ de cette école depuis des lustres et ont saisi l’ensemble de tous les responsables politiques. 2° le prefet du Wouri ainsi que l’ensemble des représentants de l’état ont fait une descente sur les lieux et ont demandé la délocalisation de l’école, car elle tombe en miettes, venez donc constater. Elle peut s’écrouler à tout moment et provoquer des morts », selon l’auteur de « L’homme qui m’offrait le ciel », dans un commentaire sur Facebook.
Elle ajoute « 3°, j’y vais 8 mois sur 12 et j’ai acheté ma maison il y a 30 ans. Il n’y avait pas cette école !!!! L’école se délocalise, c’est pas Calixthe qui ferme l’école. L’état a pris ses responsabilités car en cas d’accident vous auriez été les premiers à accuser l’état, je me trompe ? », Poursuit-elle.
Calixthe se pose enfin la question de savoir « Comment mettre 1000 enfants dans 500 m2 sans issue de secours ??????? » et révèle que les enfants « fréquentent sous des bâches qui peuvent s’enflammer et les parents paient entre 400 000 et 700 000 par an ! »
Selon l’écrivaine camerounaise résident en France, l’école aurait été plutôt délocalisé à la demande des riverains qui auraient porté l’affaire devant les autorités.
Elle accuse la fondatrice Ngo Hega Mispa à s’acheter un terrain et de « bâtir une école digne de ce nom », au lieu de « perdre son fric à corrompre les journalistes (…) Car les petits camerounais méritent mieux qu’une poubelle ».
Ci-dessous, le journal La voix du Centre :