C’était à l’Institut français du Cameroun à Yaoundé – partenaire de cet événement – qu’au eu lieu la finale nationale en vue de la sélection du représentant camerounais à la finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes » (MT180) a appris Lebledparle.com de L’agence Universitaire de la Francophonie.
Ahri Bernie Djamen Mbeunkeu, jeune doctorante de l’Université de Douala a remporté le 1er prix du jury et le prix du public. Elle travaille sur une plante médicinale, « Uapaca guineensis », dont elle compte exploiter les propriétés thérapeutiques pour apporter une contribution efficace dans l’éradication de la maladie du sommeil. La présentation simple et ludique de sa thèse intitulée « Étude phytochimique et évaluation de l’activité antitrypanosomale de l’extrait brut et des composés isolés d’une plante camerounaise : uapaca guineensis (euphorbiaceae) », a ravi l’auditoire, lui valant par la même occasion le prix du public.
Le 2e a été remporté par Romaric Ateugieu Guemechieu, également de l’université de Douala avec comme sujet de thèse: « Contribution à la compréhension des mécanismes de transmission intra et inter-espèce de la tuberculose animale par une approche épidémiologique et moléculaire au Cameroun. et le 3e prix a été décerné à Flora Fodjo Himco de l’université de Dschang, dont ses travaux de recherche portent sur le thème « Entrance des écrivains camerounais endogènes dans le champ littéraire à l’heure du web 2.0 ».
Neuf candidats présentés par trois universités, ont rivalisé d’adresse pour la finale camerounaise. Et Le jury délibérant sur trois critères principaux à savoir le talent d’orateur, la vulgarisation et la structuration de l’exposé a donc retenu les trois représentants évoqués un peu plus haut. L’université de Maroua n’a pas vu ses candidats retenus.
« Ma thèse en 180 secondes » est un concours francophone de vulgarisation scientifique. L’AUF organise les finales nationales dans huit pays : Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Haïti, Liban, République démocratique du Congo, Sénégal et Tunisie. Les doctorants et jeunes docteurs issus des établissements membres de l’AUF, doivent exposer le sujet de leur thèse en français, de façon claire, concise, convaincante et souvent humoristique, en s’appuyant sur une seule diapositive fixe.
Les vainqueurs des finales nationales des pays participants vont s’affronter le 28 septembre 2017 lors de la finale internationale (Liège – Belgique).