Accusé d’être vagabond, l’infortuné époux nie tout en bloc en accusant sa chère moitié de vouloir plutôt accaparer leur patrimoine commun, sous la complicité de sa belle sœur pasteur d’église de « réveil », qui tire les ficelles dans l’ombre.
C’est une histoire presque cocasse qu’a servie un couple au tribunal de premier degré de Yaoundé centre Administratif le 28 juin 2018. Depuis trois ans, l’époux qui a été expulsé du foyer, vit en location, loin de sa femme qui l’a jeté hors de la maison qu’il dit avoir bâti ensemble, apprend Lebledparle.com.
Parmi les griefs servis au juge par la dame, il y a que celui-ci ne lui versait aucun Kopeck pour les charges domestiques et serait un vagabond sexuel. Selon elle, à cause de ces relations extraconjugales, son mari l’a contaminée une grave maladie dont elle n’a pas relevé le nom à la barre. Sa colère viendrait aussi du fait que son mari aurait falsifié leur acte de mariage qui n’avait aucune mention dans le régime des biens « Elle ignore comment Brice a pu refaire un second acte portant cette fois la mention ‘Biens communs’. Elle soupçonne son mari d’avoir un œil sur ses biens au profit des nombreux enfants adultérins » raconte le journal Kalara du 16 juillet.
Brice à son tour nie tout en bloc et accuse son épouse de vouloir le quitter afin d’accaparer les biens qu’ils ont eu à créer durant 20 ans de vie commune. L’enseignant d’histoire pense que sa femme veut le quitter « parce qu’elle a ouvert les yeux « depuis qu’elle a été recrutée à la fonction publique, alors que leur amour avait pourtant démarré sur les bancs. Parmi les biens, il y a un parc de trois voitures, plusieurs terrains et d’une maison à Yaoundé
« Moi je ne veux même pas de ce divorce. Je préfère qu’on reste comme on est là. J’aime encore ma femme. Elle est seulement mal conseillée par Honorine , sa sœur pasteur d’une église de réveil » a-t-il déclaré à la barre rapporte le journal Kalara. « Quand je faisais un enfant dehors, je l’amenais à la maison. Elle se considérait comme leur mère. On vivait ensemble, sans problème, avant qu’elle nous mette à la porte. » En effet, l’homme a avoué que sa femme lui avait donné le feu vert de faire des enfants extraconjugaux parce que ayant des difficultés à concevoir.
L’enseignant reconnait tout de même que c’est son épouse qui a plus investi pour construire la maison « Je contribuais avec mon petit salaire de professeur de lycée pour faire avancer le chantier. J’ai acceptée de sortir de la maison le temps que la situation se calme »
S’agissant du régime de bien « Elle est juriste. En me donnant l’autorisation de le faire, elle savait bien ce que ca signifie » déclare l’enseignant. Pour ce qui est de la maladie l’Avocat de Brice déclare que l’époux n’a donné aucun élément solide pouvant conduire au divorce « Si elle est partie gouter dehors et ramasser sa maladie, elle ne doit pas accuser mon client »
Le prononcé du verdict a été reporté.