Le ministre de la Défense est à Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, les 28 et 29 juillet 2021.
Joseph Beti Assomo a été dépêché illico presto dans la région de l’Extrême-Nord. Le chef des Forces armées l’envoie à Maroua pour une évaluation de la situation sécuritaire à la suite de la mort au front, de 13 militaires en l’espace de deux jours seulement.
En effet, au petit matin du 25 juillet 2021, huit militaires sont tombés à la suite d’une attaque perpétrée par Boko Haram à Sagme et 13 autres blessés, selon le communiqué du porte-parole de l’Armée, Cyrille Serge Atonfack Guemo.
Dans la nuit du 27 juillet, un civil et cinq autres soldats ont été tués au poste militaire de Zigue, toujours dans la région de l’Extrême-Nord.
Des chiffres qui indiquent que l’ennemi ne dort, mais semble avoir changé la tactique d’attaque. D’où, la visite de travail du Mindef, pour examiner avec les responsables militaires, comment « réajuster », la stratégie de riposte face aux combattants de Boko Haram qui surprennent les forces de Défense et leur impose des pertes que l’on ne peut déplorer.
Pour rappel, le ministère de la Défense a indiqué dans son communiqué il y a deux jours, que l’Armée avait neutralisé plusieurs terroristes dont les corps avaient été emportés par leurs compagnons lors de leur fuite pendant l’attaque de Sagme.
Quant à la seconde attaque, Lebledparle.com apprend des sources du journal L’Œil du Sahel qu’au moins 17 cors des assaillants ont été découverts par l’Armée hier matin.