La bâtonnière par intérim du Conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun a échangé avec les parties concernées mais le contenu n’a pas révélé à la presse.
Me Claire Atangana Bikouna– Capture d’écran
Me Claire Atangana Bikouna, bâtonnier par intérim du COAC a rencontré, jeudi le 12 novembre 2020, toutes les parties impliquées sur l’incident survenu au tribunal de première instance de Douala Bonajo deux jours plus tôt.
Pour la bâtonnière, « Compte tenu de la gravité de la situation, je me suis fait le devoir. J’ai rencontré le chef de bureau ; c’est-à-dire le premier vice-président de la Cour d’appel, nous avons échangé », a-t-elle déclaré à la presse.
La femme de droit relève ensuite que :« l’évènement en lui-même est malheureux. On se place du côté des avocats, on se place du côté des magistrats parce que c’est la Justice qui se donne à voir d’une façon négative. Le Barreau ne se résume pas au Bâtonnier de l’Ordre. Le Barreau a des organes, une réunion du Conseil de l’Ordre se tiendra », elle rassuré.
La position du Conseil de l’Ordre des avocats est dont attendue au terme de la réunion annoncée.
Pour rappel, les échauffourées ont été observées au TPI de Douala Bonajo le 10 novembre dernier lors d’une audience qui visait la remise en liberté de deux avocats placés sous mandat de détention provisoire à la prison centrale de Douala le 5 novembre 2020. Il s’agit de Me Wanto Augustin et Me Messouck Jounno Annie Christelle, poursuivis pour « outrage à magistrat », « tentative de corruption » et « escroquerie ».
Selon les témoignages d’un avocat témoin oculaire de la scène, : « Après des débats houleux entre les avocats et le parquet, le juge en charge du dossier a mis le dossier en délibéré sur la demande de mise en liberté pour l’audience du 25 novembre 2020. Cela a véritablement irrité les avocats qui s’attendaient à une décision sur le siège ou tout au plus à un délibéré à bref délai », raconte un avocat qui a vécu la scène.
Revivre la situation dans cette séquence vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=MXNe_xlV_LE