Eric De Putter, 31 ans, docteur en théologie et volontaire de solidarité internationale à l’université protestante de la capitale, a été tué à coups de couteaux dimanche à son domicile du campus de l’université protestante d’Afrique centrale.
Quelqu’un a frappé à sa porte. Lorsqu’il a ouvert, le visiteur l’a poignardé à deux reprises »,
raconte un officier de la police camerounaise proche de l’enquête. Trois jours plus tard, le mobile du meurtre n’est toujours pas connu mais le jeune homme se disait « menacé » et sa mort ne ressemble pas à un crime crapuleux.
Avant son assassinat, Eric De Putter s’était ouvert à certains proches au Cameroun, décrivant « l’ambiance entre professeur et responsables universitaires comme délétère », ont déclaré à l’AFP des proches de sa famille et de son université. Personne n’a été encore interpellé mais des voisins de la victime et des responsables de l’université ont été interrogés par la police.
La communauté française reste vigilante.
En mai déjà, un autre Français, Roger Plantadis, avait été tué à la machette à Douala (sud), la capitale économique du Cameroun. Douala).
Originaire du nord de la France, M. De Putter avait passé deux ans au Cameroun, où on compte près de 80 volontaires de solidarité internationale.