Wilfried Dirane Dongho
Le corps mutilé et sans vie de Claude Michèle Mballa Mvondo a été découvert mardi dernier par ses voisins.
Des pelles et des pioches ayant servies pour creuser la tombe encore fraiche de la jeune Claude Michèle Mballa Mvondo 17 ans, élève en classe de terminal A4 allemande au lycée bilingue de Yaoundé, sont encore toutes boueuses au quartier Nkoabang.La famille de la victime est encore sous le choc.Une buche de bois est encore incandescente près de la tombe. C’est avec beaucoup d’émotions et la voix encore tremblante que Déborah Ngo Tonye, la sœur ainée de la victime retrace le film des évènements. « C’est le samedi 05 janvier dernier que Michèle est sortie aux environs de 14h pour se rendre au quartier Biteng chez ses cousins. Voyant le temps s’écouler, ces derniers décident de là joindre au téléphone, sans suite. Il est 20 h lorsque la famille commence véritablement à s’inquiéter.
Le lendemain, toutes la famille, aidée des amis et des voisins se met à sa recherche. Nous avons fait le tour des hôpitaux et des morgues, sans suite. Ce n’est que mardi dernier qu’un de mes cousins, se rendant à l’école découvre un attroupement derrière le lieu dit complexe Foé. La famille est alertée et nous nous y rendons. Nous découvrons un corps sauvagement violé, mutilé, les yeux arrachés.
Elle était entièrement nue et le corps était en décomposition avancée. Avec l’aide de la mairie, le corps a été nettoyé et nous avons obtenu l’autorisation de l’inhumer » , confie-t-il.. Pascal Billon, chef de la famille endeuillée, souhaite qu’une action forte soit prise par les forces de l’ordre.
Le meurtre de Claude Michèle fait suite a à ceux d’autres , particulièrement des élèves, au quartier Nkoabang. Loyse Schipra Mendjina Mbanga 16 ans, élève en classe de terminal A4 espagnol au collège Père Monti a été aussi assassiné dans des conditions similaires en octobre dernier.. La Une enquête a été ouverte à la brigade de gendarmerie d’Emombo aux fins d’élucider les circonstances du décès de Claude Michèle Mballa Mvondo.
Source : facebook/Jeunes camerounais publiais la vérité
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