Alors qu’il vient d’être investi à la présidence du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) pour se lancer à la course des élections municipales et législatives, Cabral Libii coordonnateur du mouvement 11 millions de citoyens risque de faire face à un sérieux dilemme. Le ministre de l’administration territoriale vient de l’inviter à passer dans ses services compléter son dossier de légalisation de son parti politique Les Citoyens.
Lenteurs administratives
C’est au mois de mars 2019, que Cabral Libii a déposé dans les services du gouverneur de la région du Centre, le dossier de création de son parti politique baptisé « Les Citoyens ». Ceci conformément à la loi 90/056 du 19 décembre 1990 portant création des partis politiques au Cameroun. Ledit dossier a été examiné par les services compétents puis transféré au Ministère de l’Administration territoriale (Minat). Il convient de noter que le Minat est le seul habilité à autoriser l’existence légale d’un parti politique, au Cameroun. Il faut aussi souligner qu’en cas de silence gardé pendant 90 jours soit trois (3) mois à compter de la date de dépôt du dossier, auprès des services du gouverneur territorialement compétent, le parti peut lancer ses activités. Or alors que le temps légal n’avait pas expiré, que le coordonnateur du mouvement 11millions de citoyens criait déjà à des lenteurs administratives et au blocage de son dossier par le Minat.
Dilemme
Suite au blocage du dossier de légalisation son parti politique au Minat comme il le laissait entendre, le leader mouvement Onze Millions de Citoyens, avait annoncé l’existence d’un “plan B”.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle a donc porté son choix sur le PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale) dont le Siège est à Kaele, pour l’investiture de ses camarades aux prochaines élections. Cabral Libii répondra-t-il à l’invitation de Paul Atanga Nji pour compléter son dossier ? Va-t-il se contenter de la confiance qui lui a été faite par le PCRN ? Sachant qu’au Cameroun, une même personne ne peut être propriétaire de deux partis politiques.