Le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) affiche mine grise après la lecture de l’avant-projet de loi de finance deux mils dix huit.
Le communiqué officiel du GICAM publié ce weekend et diffusé le treize novembre cite des mesures peu favorables au bienetre des entreprises au Cameroun:
Parmi elles: « L’augmentation attendue de la pression fiscale, le caractère répressif de la loi, l’affaiblissement du dispositif de remboursement du crédit de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) »
Ces mesures vont paralyser le bon fonctionnement des entreprises au Cameroun. Et aussi balayé du revers de la main les efforts conjugués entre l’Etat et le GICAM ces dernières années.
Pour le GICAM « Si elles venaient à être adoptées, [elles] imposeraient des contraintes insupportables aux entreprises, remettant ainsi en cause tous les efforts entrepris, ces dernières années, par le gouvernement et le Gicam ».
En plus le GICAM regrette le fait qu’aucune de ses remarques n’a été retenue dans l’avant projet de la loi de finance deux mils dix huit.
Célestin Tawamba président du GICAM est attristé par le fait que « ses initiateurs [de l’avant projet de loi de finance deux mille dix huit] n’ont pas pris en compte la quasi-totalité de ses propositions ».