C’est ce lundi 4 mars 2019 sur sa page Facebook que Paul Ayah, président du Parti d’action populaire (PAP), par ailleurs ancien magistrat a annoncé , sa démission à la tete de son parti.
C’est donc désormais connu, Ayah Paul ne conduira plus le PAP. Et pour cause, « répression anarchique des droits civiques et des droits de l’homme », qui se vivent en ce moment au Cameroun sont selon lui inacceptables : « Dans les circonstances actuelles de la destruction gratuite, impitoyable et systématique de la vie humaine et de la propriété, pas moins la répression anarchique des droits civiques et des droits de l’homme, est incompatible avec ma conscience. » Écrit-il.
Ci-dessous, lebledparle.com vous propose l’intégralité du post de l’ancien magistrat
Ayah Paul Abine démissionne
Moi, Ayah Paul Abine, souhaite informer les communautés nationales et internationales que le leadership politique et pratiquement même une participation politique active ordinaire à Cameroun aujourd’hui, dans les circonstances actuelles de la destruction gratuite, impitoyable et systématique de la vie humaine et de la propriété, pas moins la répression anarchique des droits civiques et des droits de l’homme, est incompatible avec ma conscience.
En conséquence, j’ai quitté le poste de président national du parti d’action populaire — PAP — avec effet à partir de ce jour, lundi, le 4e jour de mars 2019, à midi heure locale.
En foi de quoi cet instrument a été délivré sous ma main à Buea, ce lundi, le 4e jour de mars 2019, à peu près le même temps indiqué dans le paragraphe qui précède tout de suite.
Dans la compassion et la solidarité avec les morts, les blessés, les souffrances/affamés, et ceux qui croupissent en détention dans des conditions épouvantables !
Le Père de Paul Abine
Il faut rappeler que la démission d’Ayah Paul survient une semaine après que son parti ait décidé de boycotter toutes les élections à venir si la crise anglophone n’était pas résolue. Le Pap réclamait également la libération de tous les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et la révision du Code électoral.