L’ouverture du procès des sept militaires accusés d’avoir tué deux femmes et leurs enfants dans la région de l’Extrême-Nord était prévue pour ce lundi 19 août 2019 au Tribunal militaire de Yaoundé.
Les accusés ne se sont pas présentés au tribunal et cette première audience a été reportée au 27 août 2019, en raison de l’indisponibilité de la salle d’audience, occupée par le procès des leaders séparatistes, Sisiku Ayuk Tabe et Cie.
Au mois d’avril 2018, une vidéo avait fait le tour de la toile, montrant deux hommes en tenue de l’armée camerounaise, exécuter deux femmes et deux enfants. Une image qui avait suscité de l’indignation au sein de l’opinion nationale, voire internationale.
Le gouvernement camerounais, après avoir rejeté en bloc ces accusations, avait fini par reconnaitre que l’acte effroyable avait été commis par ses soldats.
Sept soldats avaient été ainsi mis aux arrêts, dont : le capitaine Étienne Fabassou, le sergent Cyriaque Bityala, les caporaux Didier Jeannot Godwe Mana et Jonathan Manasse Djakobei, les soldats de première classe Jean Baptiste Tchanga Chiengang, Barnabas Donssou Gorvo et Ghislain Landry Ntieche Fewou.
Détenus à la prison militaire de Yaoundé, ils ont été inculpés avec M. Viche, chef du village Zevelet, la localité dans laquelle le drame s’était produit. Ils sont poursuivis pour des faits présumés de meurtre en coaction et complicité, violation de consignes et conspiration de meurtre.
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