Le 11 janvier 2006, Philippe Luxcey et José Messales Mata signaient un contrat liant Orange Cameroun à la Fondation Samuel Eto’o. L’une des clauses dudit contrat prévoyait l’exploitation de l’image de Samuel Eto’o par Orange Cameroun dans ses campagnes commerciales.
L’image du footballeur a ainsi connu plusieurs exploitations, même quand le contrat liant les deux parties est arrivé à terme.
Selon Samule Eto’o, « l’opérateur n’a pas respecté les clauses du contrat de 2006 ».
Alors que la société de téléphonie mobile n’a pas reversé les fonds prévus dans le contrat, l’ex-capitaine des Lions indomptables avait porté l’affaire devant les tribunaux, avec pour motif, « exploitation illégale et sans contrepartie » de son image.
Après plusieurs renvois, le Tribunal de grande instance du Wouri a finalement tranché le 13 mai 2019, sommant l’opérateur de téléphonie mobile à payer des dommages-intérêts d’un montant de 500 000 000 de FCFA. Une peine pécuniaire que l’opérateur refuse de s’acquitter.
Selon le journal EcoMatin du 31 mai 2019, les avocats de la Défense du footballeur désapprouvent ce verdict. Mais ne comptent pas interjeter appel de la décision.
Par contre, Orange Cameroun a fait opposition au jugement rendu par le TGI du Wouri. En contestation du dommage-intérêt de 500 milliards de FCFA.
Pour rappel, la Fondation Samuel Eto’o a également signé le 21 mars 2016, un autre contrat avec Mtn Cameroon, également opérateur de téléphonie mobile et grand concurrent d’Orange Cameroun.