L’Appel à candidatures pour cette sixième édition est déjà ouvert, annonce le comité d’organisation
Dans son message de circonstance publié dans la presse camerounaise, à l’occasion du lancement officiel de la sixième édition des Grands Prix des Associations Littéraires ( GPAL), l’Equipe des GPAL s’est félicitée en ces termes : « La dernière édition des GPAL a vu la participation de 124 ouvrages présélectionnés par 104 associations, de 30 pays à travers le monde. Les livres étaient écrits en trois langues : Anglais, Français et Espagnol. Les GPAL c’est aussi, en seulement cinq ans d’existence, des dizaines de prix littéraires décernés, des centaines et des centaines de livres offerts en donation aux étudiants à travers l’Afrique, ainsi que diverses autres activités connexes visant à promouvoir le goût de la lecture. » L’Equipe n’a en outre pas manqué de remercier les associations littéraires, les auteurs et les éditeurs : « Ce bilan élogieux n’aurait pas été possible sans votre concours. Un grand merci. C’est la littérature qui gagne. »
Il n’y a pas à redire, en un temps record, le prix GPAL s’est imposé en Afrique, et continue de séduire aux quatre coins du monde. En Europe, en Amérique comme en Asie, l’on continue de découvrir, en trois langues, non sans un certain émerveillement, ce prix littéraire au concept original et rassembleur. Le secret de cette ascension fulgurante ? « Le feu de la passion », répond Jacques Miterand Takou, membre de l’Equipe des GPAL, chargé notamment de superviser le Concours de Dissertation-GPAL, mais aussi le Prix Nnanga kon, dont la shortlist de l’édition 2018 vient d’être rendue publique. Autant d’excroissances et d’activités autour du livre qui font dire aujourd’hui à certains observateurs que le GPAL est à lui seul tout un ministère de la littérature.
Pour rappel, à la dernière édition, le Jury présidé par le Professeur Ebenezer Njoh Mouellé avait consacré les co-auteurs Ebénézer Billé et Georges Moukouti dans la catégorie Recherche, pour leur livre intitulé HispanoAmérica – visión contemporánea, présenté par l’association mexicaine El Calidoscopio. Dans la catégorie Belles-Lettres, l’auteur ivoirien Macaire Etty a été couronné pour La geste de Bréké, poème fabuleux qui avait été proposé au Jury par l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire. Le Grand Prix de la mémoire a été décerné à l’écrivain Africain-Américain W.E.B. Du Bois (1869 – 1963), et l’Asso-Prize a été remporté par la Maison de la Culture Québec-Cameroun. La cérémonie de remise des prix s’était tenue le 26 mars 2018 à l’Institut Français du Cameroun à Yaoundé.