Un projet de loi en débat au Parlement camerounais fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis une semaine. Il soulève des réactions vives au sein des acteurs culturels, des intellectuels et de l’opinion publique.
Dans une publication sur twitter le 1er juillet 2020, le président National du PCRN rassurait les artistes qui voient d’un mauvais oeil ce projet de loi. «Je tiens à rassurer les artistes, outrés par le projet de loi qui vise grossièrement la bureaucratisation de l’art et de la culture. En réalité ils n’auront qu’a faire comme si elle n’existe pas. Le régime associatif commun demeure un refuge de légalité», écrivait Cabral Libii.
Deux jours après, le Député de la Nation revoit en quelque sorte sa copie suite à la levée de bouclier tous azimuts concernant le projet de loi en question. Il invite les parlementaires de la chambre basse du parlement camerounais au delà des appartenances politiques à se ranger du côté des artistes. «Debout DEPUTES! Par delà les cloisons partisanes. Les cris qui nous parviennent n’ont pas de couleur politique. Ce sont des cris de détresse que pousse l’art, que pousse la culture», propose Cabral Libii.
Pour rappel, certains acteurs culturels ont lancés une pétition sur la toile pour dénoncer le projet de loi sur les associations culturelles et arstistiques.