Depuis la sortie e l’Italie qui indexe la France d’exploiter financièrement et monétairement l’Afrique, les hommes politiques africains et camerounais en particulier se prononcent sur ce débat autour du F CFA. C’est le cas de Cabral Libii ce jeudi 24 janvier 2019 à travers une publication sur sa page Facebook officielle.
Le jeune candidat à la dernière élection présidentielle donne la position du Mouvement 11 Millions de citoyen sur le débat autour de cette monnaie autour de quatre points. Il pense que l’accord monétaire instituant le F CFA doit être renégocié. Bien plus, il pense qu’il faut modifier son nom, son lieu de production et revoir les problèmes de convertibilité.
Même son collègue homme politique Olivier Bilé s’est prononcé sur cette situation, comme l’a rapporté LeBledParle.com. « Agissons pour le démantèlement du néocolonial FCFA! », a-t-il proposé.
Ci-dessous l’intégralité de la position de Cabral Libii sur le débat autour du F CFA.
A propos du débat en cours…sur le CFA
Le communiqué de presse du gouvernement italien par l’intermédiaire de son Vice-premier Ministre Luigi Di Maio sur le déséquilibre politico-économique existant entre la France et ses anciennes colonies consolidé contre toute attente, l’opportunité de pratiquer la justice et le bon sens pour rééquilibrer les relations bilatérales et multilatérales qui existent entre l’Afrique et ses partenaires européens.
Certains accords doivent être sans conteste, renégociés. Parmi ceux-ci, l’accord monétaire instituant le franc CFA. Notre position sur cette question est connue:
1- Dans le court terme il faut modifier le nom (afro, panafrik, etc.), modifier le lieu de production de la monnaie (désormais une monnaie africaine doit être produite en terre africaine on imagine mal des euros produits en Chine ou aux États-Unis), revoir de façon drastique à la baisse, le taux de garantie de convertibilité, avoir un régime de change plus flexible pour juguler plus facilement les chocs extérieurs;
2- A moyen-long terme avoir une zone monétaire plus élargie, plus intégrée et une banque centrale réellement indépendante;
3. Instaurer un usage plus efficient des réserves de change et des fonds CEMAC transférés;
4. Construire des partenariats d’expansion industrielle vers l’Afrique pour permettre le décollage industriel des pays africains.
Saisissons l’opportunité!