Dans une note d’information du jeudi 25 mai, la société concessionnaire du transport ferroviaire au Cameroun, Camrail, prend acte des directives du Chef de l’État tout en contestant sa responsabilité dans la cause directe de l’accident.
La compagnie camerounaise, filiale du groupe Bolloré, annonce qu’elle sollicitera une expertise internationale pour déterminer l’origine exacte de la défectuosité des trains. D’ailleurs la compagnie ferroviaire rendue responsable, « à titre principal » de l’accident, révèle être en litige avec le fabriquant de ces trains dont le communiqué présidentiel à la suite du rapport d’enquête indique que leur état défectueux est à l’origine du grave accident ayant fait 79 morts, selon la version officielle. Et plus d’une centaine selon les riverains dont de nombreux disparus dont le communiqué gouvernemental semble peu s’en préoccuper.
D’après les conclusions de la commission d’enquête, créée le 25 octobre par le chef de l’Etat, la vitesse « excessive » est à l’origine du déraillement de train. « La cause principale de l’accident est une vitesse excessive (96km/h) dans une portion de voie à vitesse fortement limitée à 40 km/h », souligne le communiqué de la présidence, citant le rapport.