Le Groupe italien Piccini en charge des travaux du stade d’Olembe devant accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 a réagi ce 17 février quelques heures après la démission de Marc Debandt, ingénieur et chef de projet de construction du stade.
Le Belge s’est désisté ce vendredi 16 février. Selon certains médias « Il aurait subi des pressions de la part de certains fonctionnaires du ministère des sports, du bureau et de la présidence, ainsi que du responsable logistique du projet, qui aurait voulu des réductions énormes et d’autres formes de pot-de-vin. ll subissait beaucoup de pression pour qu’il leur reverse des rétro commissions très fortes. » a pu lire lebledparle.com .
Ce que réfute le Groupe italien Piccini dans son communiqué. «La démission de M. Marc Debandt est confirmée (…) Les allégations de pressions et d’exigences de rétro-commissions dont parlent les réseaux sociaux ne sont pas fondées», indique le Groupe Piccini, dans un communiqué signé de Gabriel Ngaha, chargé de mission au Cameroun de l’entreprise.
«Elles (les allégations, NDLR) le sont d’autant moins que M. Marc Debandt, ingénieur chargé de conduire le projet de construction de l’infrastructure d’Olembé, n’est responsable ni de la gestion financière, ni des achats, ni des contrats de l’entreprise. Son travail est essentiellement technique et consiste à gérer les personnels techniques et les matériaux mis à sa disposition par la direction générale de Gruppo Piccini», ajoute le communiqué.
Selon le groupe, l’ingénieur a donc décidé de démissionner à cause d’un réajustement de son organigramme pour multiplier les équipes de travail, dans le but de réaliser simultanément plusieurs œuvres et accélérer les travaux de l’infrastructure. «Cette nouvelle orientation du service n’a pas semblé plaire à M. Marc Debandt, dont les qualités professionnelles d’ingénieur n’ont jamais été mises en doute. Il a donc préféré poser sa démission et la direction de Gruppo Piccini ne pouvait qu’en prendre acte», lit-on.