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Cameroun : Cavaye Yéguié Djibril accusé d’avoir décoré des entrepreneurs fictifs à Ngaoundéré

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Cette révélation a été faite par le quotidien l’Émergence en kiosque ce jeudi 4 avril 2019.

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Cavaye Yeguié (c) Droits réservés

Selon le journal du pont de la gare, c’est au cours de la cérémonie de décoration de 15 meilleurs jeunes agriculteurs du mérite camerounais et du mérite agricole par le président de l’Assemblée nationaleCavaye Yéguié Djibril, que ce constat a été fait.

En effet, sur les 63 sélectionnés au départ, soit trois par arrondissement, sur les 21 arrondissements que compte la région de l’Adamaoua, seuls 15 devaient être décorés des mains du président de l’Assemblée nationale. Curieusement, les personnes sélectionnées n’étaient pas celles dont les noms figuraient dans la liste finale.

D’après le récit que propose nos confrères du quotidien Émergence en kiosque ce 4 avril 2019, l’on apprend que les méritants de ce prix ont purement et simplement été remplacés pour des raisons jusqu’ici tacites : « en scrutant de près la liste des bénéficiaires envoyée par les commissions présidées par les sous-préfets dans chaque arrondissement et la liste définitive envoyée par la commission régionale au coordonnateur du réseau des parlementaires « Espérance Jeunesse »… de nombreux jeunes sélectionnés sur la base des critères objectifs ont été écartés sans motif de la liste définitive et remplacés par ceux qui ont été coptés par des réseaux et parents » ; lit-on dans le journal.

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Interviewée par le journal, une victime anonyme raconte : « J’ai été sélectionné dans mon arrondissement. Moi et les deux autres avons été informés que nous allons bénéficier des appuis des députés pour booster nos activités… Aujourd’hui, j’ai constaté que c’est une autre personne qui m’a remplacé ».

 Mamouna Leli, de l’arrondissement de Djohong, heureuse bénéficiaire, révèle pour sa part qu’elle a été contactée à moins 24 h par un de ses proches : « Je suis allée, j’ai photocopié ma carte d’identité et mon acte de naissance chez lui. Après cela, on m’a seulement appelé pour me demander de me rendre ici à Ngaoundéré sans m’informer du motif. C’est ici sur place que j’ai découvert l’information », relate-t-elle dans les colonnes du journal.

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