Lebledparle.com apprend que les militaires jugés pour avoir exécuté deux femmes et deux enfants à l’Extrême-Nord n’ont pas reconnu les faits qui leur sont reprochés devant la barre.
Accusés de « coaction d’assassinat, violation de consignes et complicité des faits » de deux femmes et de deux jeunes enfants, les sept militaires ont plaidé « Non coupables » au Tribunal militaire de Yaoundé ce 21 octobre 2019.
Pour sa part, la partie défense des accusés a sollicité la poursuite de l’affaire à huis clos mais en vain puisque les faits « étant connus de tous », s’y est opposé le commissaire du gouvernement.
Sur ces entrefaites, rendez-vous le 4 novembre 2019 pour délibération de l’affaire.
De mémoire, les faits remontent au moins d’avril 2015 à Zelevet, département du Mayo-Moskota, région de l’Extrême-Nord.
C’est alors trois mois après que la vidéo de l’exaction des hommes en tenue envahit la toile. Une attitude que les autorités ont dans un premier temps, condamnée avant de se ressaisir et ordonner des enquêtes qui ont conduit à l’interpellation des militaires aujourd’hui devant la barre.