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Cameroun – Ces chiffres qui inquiètent : les jeunes ne sont plus attirés par les écoles normales d’instituteurs (ENIEG)

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Dans son enquête du 19 juillet 2017, le quotidien le Jour révèle que l’Etat pourrait bien être obligé de fermer certaines Ecoles Normales d’Instituteurs de l’enseignement Général (Enieg). Si on s’en tient aux statistiques qui montrent que les jeunes sont aujourd’hui de moins en moins attirés par les écoles normales d’instituteurs.

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Sur 1510 places ouvertes dans les Ecoles Normales d’Instituteurs de l’Enseignement Général de Mbouda, Bafang, Bandjoun, Baham, Bagangté, Foumban, Dschang et Bafoussam, seuls 565 candidats se sont inscrits.

Pour le journal désencedu dans la Région de l’Ouest, les résultats du concours d’entrée dans les Enieg, n’a pas obtenu l’enregistrement des 12 720 recrues attendues. Au centre de Foumban il y a eu seulement 18 candidats du niveau du Brevet d’études du premier cycle. Pourtant la région est supposée très scolarisée et aux conditions de vie jugées plus accessibles pour les élèves.

 «Peu de diplômés choisissent désormais d’aller à l’école normale, alors que le nombre d’enseignants nécessaires pour combler le déficit sur le terrain dépasse les 30 000», note le journal.

Pour le journal la cause de cette désaffection serait le recrutement hasardeux des lauréats de ces écoles de la fonction publique et surtout le brouillard qui entoure le processus.

Pour approfondir :   Un militant du SDF accuse Jean Michel Nintcheu du détournement de 168 millions de FCFA

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