Selon les informations relayées par le N°325 du journal Kalara, Léopoldine Clarisse, agent du ministère de la Santé publique, a été prise en tenailles par un groupe de malfrats après une longue journée de labeur.
Les présumés coupables
Selon nos confrères, dame Tankeu Léopoldine Clarisse, infirmière, économe en service au ministère de la Santé publique (Minsanté) est tombée dans les griffes d’un gang de trois ; Dieudonné Andjongo Bouli, Jonathan Ngon et Armel Romaric Takoudjou, tous détenus à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, accusés d’être les bourreaux de l’agent de l’Etat en situation.
Le film de l’agression par la plaignante au Tribunal
A en croire le journal, les faits remontent au 18 octobre 2018, alors que l’infirmière rentre du boulot dans l’après-midi au quartier Elig-Edzoa à Yaoundé, à bord de son véhicule.
En effet, « ralentissant au niveau des dos-d’âne qui jonchent la route, deux individus armés de poignards et machettes l’ont attaquée. C’est ainsi qu’ils vont brutalement ouvrir la portière de son véhicule et tenter d’arracher son sac à main, qui se trouvait sur le siège avant côté passager. », peut-on lire dans le journal.
Kalara ajoute qu’« Au cours de la dispute, elle va recevoir une gifle à la mâchoire qui lui a été donnée par l’un des malfrats. La plaignante s’en sortira avec trois dents cassées. Neutralisée, Mme Tankeu, déclare avoir lâché prise. C’est alors que ses bourreaux vont réussir à emporter son sac contenant le chéquier de son ministère de tutelle, des numéraires estimés à plus de 80 mille francs ainsi que d’autres pièces importantes »
Selon le journal de Christophe Bobiokono, la plaignante a bénéficié du secours des riverains qui sont parvenus à mettre la main sur un premier présumé au nom de Dieudonné Andjongo Bouli.
Tels sont les faits que relate la présumée agressée au Tribunal de grande instance du Mfoundi ce 6 décembre 2019.
La comparution des accusés
Devant la barre, sieur Andjongo a plaidé coupable, et selon le récit de la plaignante, il n’était pas à son premier coup car c’est lui qui a dénoncé sa bande non sans expliquer leur mode opératoire et préciser que la cible était bel et bien les femmes.
Par contre « Jonathan Ngon a, quant à lui, choisi de ne rien dire, tandis qu’Armel Romaric Takoudjou a soutenu qu’il a été interpellé dans un chantier de construction, et qu’il ne connaît pas Dieudonné Andjongo », peut-on lire dans les colonnes du journal.
L’infortunée pour sa part garde un souvenir amère de cette situation : « Je peux faire un arrêt cardiaque rien qu’en regardant ces gangsters. Après le forfait, ils ont essayé de décaisser des fonds de l’Etat à trois endroits, sans succès », confie-t-elle l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire.
Le mot de la Justice
Le représentant du parquet relève que « les ce trio inséparable est poursuivi devant la même juridiction dans une autre procédure, pour les faits d’un vol perpétré au même endroit un mois auparavant. Les inséparables utilisaient le même mode opératoire et la même cible », indique Kalara.
En attendant l’issue de l’affaire le 3 janvier 2020, le magistrat du parquet a demandé la condamnation de ce trio de gangsters.