Le président de la République a présidé le lundi 10 août 2020, le conseil supérieur de la magistrature au palais de l’unité pour le compte de l’année 2020. À la sortie de ce conseil, le Chef de l’Etat a déployé le personnel de la magistrature à travers l’étendue du territoire et a fait passer certains au grade supérieur.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le président du mouvement AGIR/ACT a saisi l’opportunité de ce conseil pour faire passer en revue la justice camerounaise. Elle se porte mal selon l’économiste.
« Assises du conseil supérieur de la magistrature, un acte ordinaire de gestion qui prend des allures de lancement réussi d’engin spatial sur la planète Mars. On s’en réjouit, on célèbre un leadership éculé et sans perspectives, qui plonge le pays dans les abysses…Un État de droit en lambeaux et une justice déshumanisée, caractérisée par de longues incarcérations sans procès équitable, des morts dans des conditions atroces – Wazizi et autres-, des jugements sommaires suivis d’exécution et autres massacres, des lenteurs de procédures… Vamoulke, Mota, Paul Tchouta, Siewe et la liste est longue. Une institution judiciaire moribonde décriée et identifiée dans différents rapports internationaux – Business monitor international, Doing business, Mo Brahim, World economic forum, etc. – comme dissuasive des investissements, néfaste pour la croissance et nuisible pour la démocratie. On célèbre la médiocrité. Shame on them! », écrit Christian Penda Ekoka.