L’archevêque émérite de Douala a rencontré la presse mercredi 14 novembre 2018 à la cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong à Douala pour faire le point sur les préparatifs de la Conférence générale anglophone (AGC).
Prévu pour se tenir du 29 au 30 aout 2018 à Buea, l’évènement a été reporté du 21 au 22 novembre 2018 toujours dans la ville chef-lieu de la Région du Sud-Ouest va avoir lieu comme l’a indiqué Son Eminence le Cardinal Christian Tumi.
« Nous cherchons à répondre à une question : Quelles sont les causes de la situation au Cameroun anglophone. Quelles sont les solutions possibles à ces problèmes », a rappelé l’ex évêque de Yagoua, dans la Région de l’Extrême-Nord.
« La situation de guerre actuelle, si les causes ne sont pas éliminées, les effets vont continuer à se reproduire», poursuit le prélat pour rappeler l’urgence de trouver des solutions à la crise dite anglophone.
Au cours de ce point de presse, l’on apprend que l’un des membres du comité d’organisation de cette conférence, en occurrence le Docteur Simon Munzu. « Il nous a dit à Yaoundé mardi qu’il démissionne parce que les Ambazoniens (combattants de l’Etat fantôme d’Ambazonie, ndlr) veulent le tuer. Je ne suis pas d’accord avec lui mais, je respecte sa décision. C’est une personne ressource qui a une riche expérience dans la résolution des crises socio-politique en Afrique. Il travaille dans ce sens depuis avec les Nations unies. C’est une grosse valeur qui fait la fierté de notre pays » a expliqué Christian Tumi avant d’annoncer que le journaliste Elie Smith a été nommé nouveau porte-parole, en remplacement de Simon Munzu.
Selon les organisateurs, les propositions recueillies au terme de cette rencontre de large débat, seront envoyées au Chef de l’Etat Paul Biya qui pourrait à son tour convoquer un dialogue national pour trouver des solutions définitives au sujet de la crise dite anglophone.