Il y a eu auparavant la musique de San Fan Thomas, grande inspiratrice de la musique ivoirienne moderne. Aujourd’hui, c’est le bikutsi qui atteint les sommets et gagne ses lettres de noblesse en Côte d’Ivoire, mais pas seulement.

Le bikutsi est aujourd’hui la référence de la musique camerounaise sur le plan international. Avec la reprise aujourd’hui du tube « Essingan », le titre fétiche des « Têtes Brûlées », groupe mythique camerounais, par la star ivoirienne Bebi Philip, la boucle est bouclée.
Ré-écouter les rifs de cette guitare « agressive » de l’incontournable Théodore Epeme dit Zanzibar, fait plaisir. Les jeunes espoirs du bikut-si devraient, comme Bebi Philip, rendre hommage à leurs illustres aînés. Je pense notamment à ce chanteur, Sala Bekono et son « Osas », sans doute l’un des meilleurs bikutsi de tous les temps.