Le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique (Minjec), Mounouna Foutsou, a signé le 14 février 2017 une décision portant création, organisation et fonctionnement du Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora (Pari-Jedi), placé sous l’autorité de son administration.
Le Minjec explique que le Pari-Jedi est un mécanisme de mobilisation des jeunes camerounais à l’étranger en vue de leur retour et leur insertion économique. C’est aussi à travers cet instrument que cette diaspora peut participer à l’œuvre de la construction nationale. Ceci par le biais d’une gestion concertée du phénomène migratoire et de ses conséquences en milieu jeune. De façon ciblée, ledit programme s’intéresse davantage aux Camerounais à l’étranger porteurs de projets professionnels ou entrepreneuriaux désirant s’installer au pays.
Pour gérer le Pari-Jedi, un comité de pilotage a aussi été créé. De même qu’un département de la prévention des migrations irrégulières. Son rôle, entre autres, est d’élaborer et mettre en œuvre des stratégies visant la fixation sur le territoire national de certaines catégorie de jeunes identifiées comme sensibles, exposées ou affectées par les phénomènes migratoires.
Par cette décision, le gouvernement pourrait tirer les dividendes du dynamisme d’une diaspora camerounaise qui pèse 1,2 milliard de dollars US (près de 585 milliards de FCFA) pour la seule année 2015, selon la société britannique WorldRemit, leader mondial du transfert d’argent.