Après l’assemblée nationale le mardi 26 septembre 2017, ce mercredi 27 septembre a été le tour du Sénat de condamner les appels à l’insurrection lancés dans le Nord-ouest et le Sud-ouest.
C’est «la situation sociopolitique préoccupante qui prévaut au Cameroun», a indiqué le président du Sénat qui a été à l’origine de la séance de travail regroupant des sénateurs originaires de toutes les régions du Cameroun au Palais des Congrès de Yaoundé.
Effectivement, «Le Sénat, la 2ème institution de l’Etat, ne peut rester indifférent face à cette situation», ajoute Marcel Niat Njifenji qui poursuit en soulignant que le Sénat doit à cet effet parler «d’une seule et même voix pour condamner tous les actes de violence et particulièrement, la remise en question des institutions établies».
Les parlementaires ont indiqué qu’ils appuient « sans faille » les mesures déjà prises par le président de la République, dans le cadre de sa politique de la main tendue. Ils ont exhorté le gouvernement à prendre toutes les mesures qui s’imposent afin que force reste à la loi et que la logique du dialogue prévale.