Une rumeur a circulé ce mercredi 13 février annonçant la mort du Coordonnateur du BIR, le général de brigade Bouba Dobékréo tué dans une embuscade de séparatistes au Lebialiem. L’armée monte au créneau et apporte un démenti sur cette information.
« Une information relative au décès du Général Bouba circule en ce moment dont il me serait attribué la paternité. Tout en trouvant cette plaisanterie de très mauvais goût, je vous prie de considérer cette information comme étant un Fake », a écrit le Colonel Badjeck ce jour sur sa page Facebook.
Bouba Dobekreo a été promu au grade de général de brigade le 13 août 2015, avant d’être porté le lendemain à la tête du commandement du premier secteur de la force multinationale mixte. Auparavant, il a occupé les fonctions de coordonnateur général des Bataillons d’intervention rapide (Bir), l’unité d’élite de l’armée camerounaise chargée de lutter efficacement contre le grand banditisme. Il est né le 14 février 1958 à Dschang. Après des études primaires à Garoua et secondaires à Douala, Garoua et Yaoundé, il s’est inscrit à la faculté de droit et des sciences économiques à l’université, avant d’entrer à l’Ecole militaire interarmées (Emia) en 1983.
A sa sortie, il est nommé chef de la section de la 222ème compagnie de combat à Bafoussam, puis commandant du premier Bir de Maroua. En 2004, il est commandant en second du troisième bataillon d’intervention rapide, ensuite commandant en second du Bir en 2005 et commandant du 62ème Bataillon d’infanterie motorisée (Bim) en 2009. Il a participé avec succès à plusieurs opérations militaires telles que l’opération Alpha, dans la région de l’Extrême-Nord et l’opération Delta à Bakassi. Le général Bouba Dobekreo est marié et père de cinq enfants.