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Cameroun : Dénis Kwebo et Christophe Bobiokono se donnent en spectacle sur la toile

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Le président Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), Denis Kwebo, et le directeur de publication de Kalara sont en brouille sur les réseaux depuis quelques temps. Les deux hommes, dans un langage peu ordinaire, se donnent en spectacle suscitant les railleries des internautes.


C. Bobiokono et D
Dénis Kwebo et Christophe Bobiokono (c)

Le point de presse du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le 9 mars 2020, est le point de départ de la joute verbale à laquelle se livre les deux hommes. Dans sa communication, le Minat avait accusé certains médias et Ong nationaux de pactiser avec les séparatistes pour « déstabiliser les institutions de la République ».

Une sortie visiblement affectionnée par l’ancien rédacteur en chef adjoint au quotidien Le Jour, Denis Kwebo. À travers un tweet, le journaliste a suggéré à ses confrères de se désolidariser de leurs patrons suivant la charge de Paul Atanga Nji : « Le destin des journalistes sans salaires et sans sécurité sociale ne sera jamais confondu au destin de certains patrons de presse qui vivent de la rente et de la malice. Une victime ne vole pas au secours de ses bourreaux« , a-t-il déclaré.

Réagissant, le directeur de publication de Kalara, qui a très vite fait de qualifier son confrère de « Toto » [idiot Ndlr]. « Un syndicaliste déclare que les journalistes doivent se désolidariser de leurs patrons devant la charge de Atanga Nji. Un toto ». Cette publication n’a pas laissé Dénis Kwebo indifférent. En guise de réplique, l’homme des médias écrit : « Quand on est journaliste membre d’un machin comme le CNC et nommé par Paul Biya on est plus qu’un toto. Quand en plus, on a plusieurs décrets de Paul Biya il faut prendre son courage pour expliquer au peuple comment cela est arrivé ».

 

Pour approfondir :   La revue de presse du jeudi 15 octobre 2020

Dans la foulée, Bobiokono renchérit : « Le décret n’est pas destiné qu’aux courtisans ou agents. Mais les tocards ne le savent pas, hélas ». Notons que l’objet de la querelle échappe encore à la rédaction de Lebledparle.com.


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