Au Cameroun, la drogue n’est pas seulement une affaire des jeunes, des artistes et des petits bandits du Cameroun. Des grands en costard très insoupçonnés de ce pays fument et sniffent des drogues très puissantes. Jean Claude Messomo, un ex prisonnier de Kondengui a dévoilé ce dimanche sur le plateau de l’émission ENTR’HÔTE, sur Sun Plus TV, ce que font certains grands de Yaoundé qui dirigent le pays.
D’abord, l’ex brigand parle de sa propre expérience du braquage et de la drogue. « Moi, je voulais être le caïd. Cette vie m’a tellement fasciné… Même quand on braquait, il arrivait qu’on viol qu’on tue, j’étais à l’aise. Moi, ça ne me dérangeait pas », a-t-il déclaré.
« La prison, c’est une grâce par excellence. Elle n’a jamais détruit quelqu’un. Et elle ne le pourra jamais. Elle t’offre deux initiatives : soit tu changes, soit tu pourris. Ma famille m’a abandonné pendant 10 ans en prison, pour moi, c’était bien. C’était une grande preuve d’amour pour moi. Parce que tu ne peux pas détruire ta vie et penser que les gens vont continuer à te suivre. On doit te laisser aussi faire face aux conséquences de tes actes », ajoute-t-il.
Et Jean Claude de faire des révélations sur les grands de Yaoundé qui se donnent le courage en se droguant.
« Je n’ai jamais touché à la cocaïne. C’est pour une tranche de personnes. Les gens qui la touchent ont de l’argent… Les gens qui consomment beaucoup plus de drogues, ce sont des personnes qui ont des responsabilités pour eux c’est un anti stress. Il y a beaucoup de hauts cadres qui se droguent. Ils envoient leurs gens chercher pour eux ».