Des commentaires affluent un peu plus d’une semaine après la mort de Simon Meyanga.
Simon Meyanga a été arraché à la vie le 10 mai 2020 au CHU de Yaoundé « des suites d’une courte maladie » selon le communiqué de secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC) Jean Nkuété.
Le même jour, le communicant du RDPC a été porté en terre dans son village Akam Sobia, département du Nyong-et-Mfoumou, région du Centre.
Une semaine après son enterrement, des militants du RDPC très connus sur la scène médiatique dénoncent la passivité et le manque de solidarité de certains cadres du comité central du parti envers leur camarade.
Simon Meyanga a été « lâché »
En effet, ces militants engagés du RDPC accusent des « faucons noirs » de s’être désintéressés du cas du défunt journaliste au service du parti de la flamme. Notamment, de n’avoir pas plaidé en sa faveur auprès du DG de la CNPS où il a été licencié neuf mois avant son décès causant ainsi la dégradation de ses conditions de vie.
Sur la radio des artistes émettant à la fréquence 106.5 et dont Roméo Dika est promoteur, le sujet Simon Meyanga était au menu ce dimanche 17 mai.
Pour le Pr Pascal Charlemagne Messaga Nyanding, « Simon Meyanga était sur les tenailles des faucons qui l’ont lâché ». Même si le politologue a avoué au passage avoir été à la solde du défunt à un moment donné, il a toutefois exprimé sa compassion envers ce dernier qui lui a finalement présenté ses excuses : « Je suis choqué par le fait qu’un garçon aussi loyal et fidèle ait été lâché », s’insurge-t-il.
Hervé Tabi, un autre panéliste de l’émission n’est pas loin de cette approche lui qui déclare que Simon Meyanga « vivait de l’aumône, il vivait déjà de mendicité ; pour quelqu’un qui a servi le parti… », regrette-t-il.
Comme le Pr Messanga Nyanding, Roméo Dika révèle avoir lui aussi été une victime de l’ancien employé de la Caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS). Avant de lui faire amende honorable, Simon Meyanga lui faisait part des « palpitations vasculaires » qu’il ressentait.
« Simon m’a demandé les excuses. Il m’a dit que c’est Grégoire Owona et Monkam qui le mobilisaient pour aller dans les médias…On m’avait envoyé te saboter », relate Roméo Dika.
De l’avis des panélistes du jour, le président national du RDPC, le président Paul Biya doit se réveiller avec le décès de Simon Meyanga quant à l’attitude de certains cadres du comité central. En d’autres termes, expliquent-ils, le départ « tragique » de l’homme des médias doit servir d’éveil de conscience et interpeller tous les citoyens.