Une onde de choc a parcouru les rangs de la gendarmerie camerounaise suite à la suspension de deux commandants de brigade. Le Secrétaire d’État à la Défense, chargé de la gendarmerie, Galax Etoga, a pris cette décision en invoquant une « faute lourde » commise par les officiers concernés.
Les commandants de brigade d’Ayos, dans la région du Centre, et d’Atok, dans la région de l’Est, ont été relevés de leurs fonctions et mis à la disposition des états-majors de leurs légions respectives. Pour assurer la continuité du service depuis le 20 janvier dernier, leur hiérarchie remet le commandement aux sous-officiers supérieurs les plus anciens dans le grade le plus élevé. Et ce jusqu’à la nomination de nouveaux commandants de brigade.
Cette sanction tombe trois jours, après le lancement d’une une opération de grande envergure, baptisée « Araignée », menée par la gendarmerie dans le département du Nyong et Mfoumou, et visant à lutter contre l’insécurité et la criminalité. Cette opération, selon des sources, a permis d’interpeller plus de 126 personnes, avec saisie d’un important arsenal de guerre, des stupéfiants et une somme d’argent considérable. « Certains étaient en possession d’armes de calibre 12, des stocks de tramadol de cannabis et autres drogues, d’effets militaires. Un jeune homme a été interpellé autour de minuit étant en possession de 120 millions de francs CFA rangés dans un sac à dos », rapporte Journal du Cameroun. »
L’opération engagée par la légion de gendarmerie du Centre s’inscrit dans le cadre de l’assainissement des périphéries de la ville de Yaoundé.