Dieudonné Essomba a réagi le 2 mars 2020 aux multiples interventions à propos du désir de Me Jean De Dieu Momo d’exercer sa profession d’avocat à Paris, au pays d’Emmanuel Macron.
Comme à l’accoutumée, l’économiste a éclairé la lanterne de plus d’une personne sur l’affaire Jean De Dieu Momo et sa supposée « demande d’exil ».
En effet, il y a quelques jours, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice garde des sceaux avait été étiqueté de vouloir prendre le chemin de l’exil pour des raisons de sécurité.
Or, pour Dieudonné Essomba, « le projet de départ en France de Me Momo est un vieux projet que personne ne peut imputer à une quelconque péripétie politique », affirme-t-il.
Pour étayer ses propos, l’habitué des plateaux de télévision ajoute que si Fo’o Dzakeutonpouk n’avait pas intégré le gouvernement le 4 janvier 2019, il y a belle lurette qu’il se serait envolé : « Bien au contraire, s’il n’avait pas été appelé au Gouvernement, il serait parti depuis longtemps », précise Dieudonné Essomba.
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A propos de la demande du ministre Momo d’exercer à paris
Quand on lit certaines interventions sur le désir de Me MOMO d’être avocat à Paris, on comprend à quel point certains Camerounais sont misérables.
Il y a exactement 3 ans, Momo et moi, nous nous sommes rencontrés à l’entrée du MINEPAT.
C’était la première fois que nous faisions connaissance, car même si nous nous connaissions, ce n’était que par les médias. Nous avons fait des selfies et c’est lui qui les a postés sur son mur.
Une semaine plus tard, Me MOMO est venu me retrouver au MINEPAT et m’a invité à Biyem-Assi. J’étais en compagnie d’une jeune amie et j’ai voulu décliner l’offre. Mais il m’a rassuré que sa présence n’allait gêner en rien nos conversations.
Nous nous sommes installés dans un bar de ses amis où il a passé une commande de vin rouge.
Nous avons passé plus de 4 heures de temps et nous avons bu 4 litres de Perlado, pendant que ma jeune amie prenait 2 bouteilles d’Isenberg.
Pendant que nous buvions, Maitre Momo me dit : « Je suis en train de confectionner un dossier pour poursuivre mes activités d’avocat à Paris, car au Cameroun, je me sens un peu bloqué et les perspectives ne sont pas très larges. Mais je tiens aussi à mon parti, le Paddec. Après mures réflexions, je t’ai choisi pour te le confier. Essomba, ne refuse pas ! C’est une opportunité pour moi et pour toi ! »
J’ai décliné l’offre pour deux raisons :
-en premier lieu, je craignais que mes activités de consultation puissent être négativement affectées par une posture ouvertement partisane ;
-en second lieu, je redoutais l’hostilité légitime des collaborateurs directs de Me Momo qui avaient cheminé avec lui pendant longtemps et qui n‘auraient sans doute pas toléré le parachutage brutal d’un inconnu à la tête du parti.
Me Momo ne m’a jamais pardonné ce refus. Même aujourd’hui, il m’a toujours reproché d’avoir refusé de l’aider, me sermonnant même devant mon épouse pour mon entêtement à suivre les chimères, au lieu de me mettre résolument au service au Président de la République qui pour lui, est un gigantesque monsieur malgré ce que lui-même en pensait auparavant.
Tout cela pour dire quoi ?
Pour dire clairement que le projet de départ en France de Me Momo est un vieux projet que personne ne peut imputer à une quelconque péripétie politique. Bien au contraire, s’il n’avait pas été appelé au Gouvernement, il serait parti depuis longtemps.
Ensuite, pour dire que pour ce projet d’exercer à Paris, son désir de confier son parti à quelqu’un à qui il a confiance est devenu pour lui une préoccupation lancinante.
Dieudonné Essomba