Marie Louise Foé a décidé de sceller l’immeuble de son défunt époux Marc Vivien Foé situé au quartier Elig-Essono à Yaoundé.
La sagesse africaine ne le répétera jamais assez, trois choses fondamentales divisent les hommes : la femme, l’argent (les biens matériels) et le terrain. Cette considération illustre à suffisance le climat tendu entre Marie Louise Foé et sa belle-famille à la suite du décès de son mari en 2003.
Marie-Louise Foé réclame et passe à l’acte
En effet, ce vendredi 26 juin 2020, jour du dix-septième anniversaire du décès de Marc Vivien Foé, sa veuve, lasse d’attendre que la gestion de l’Immeuble Foé au lieudit Mobile Elig Essono lui soit rétrocédée, elle a investi les lieux.
Impossible d’y accéder. Les locataires de l’immeuble actuellement une proprieté du père de Marco ne savent plus à quel saint se vouer. La plaignante quant à elle est convaincue de la légitimité de sa démarche : « Depuis 2016, j’ai une décision de la Cours suprême qui permet à mes enfants d’avoir le droit sur tout ce que leur père a laissé mais il m’est impossible de faire exécuter ce droit. Après avoir eu recours à plusieurs façons de faire les choses au Cameroun, je me suis dit comme aujourd’hui c’est le 26 juin, alors je vais fermer son immeuble », explique l’épouse de l’ancien numéro 17 des Lions indomptables du Cameroun au microphone de la CRTV.
La belle-famille dément
Pour la famille du défunt footballeur, le bien matériel en question ne revient pas à la belle-fille. A en croire l’avocat, l’immeuble d’Elig-Essono revient au père de Foé bien avant le mariage d’avec Marie-Louise : « Monsieur Foé Amougou Martin aujourd’hui évacué en France, qui est le père de Marc Vivien Foé, est propriétaire de l’immeuble en 1994 Marc Vivien Foé épouse dame Ngobi III en 1995 au consulat général du Cameroun à Paris. L’acte de mariage a été fait sous le régime de la séparation des biens », s’oppose Me Edouard Nkoa, avocat défenseur de la belle-famille de Marie-Louise Foé au microphone du média national.
Une situation qui interpelle à la fois le législateur qui saura quelle issue donner à cette affaire qui soulève les problèmes que rencontrent les veuves dans certaines familles.
Rappelons que Marc Vivien Foé s’écroula au stade de Gerland en France le 26 juin 2003 et ne se relèvera plus jamais. C’était à la Coupe des Confédérations, lors du match Cameroun Vs Colombie . Il céda à une « attaque cardiaque » à 28 ans laissant une veuve, des enfants, une famille nucléaire, fanatique et sportive attristées.