Des sources très introduites indiquent que les changements plusieurs fois évoqués au sein du gouvernement pourraient intervenir très bientôt!
Selon des sources non officielles mais très introduites la nouvelle du remaniement du gouvernement au Cameroun pourrait être rendue publique dans les prochaines jours. Ces informations indiquent que la décision était déjà prise mais que la non présence du Premier Ministre Yang Philémon dans le pays, bloquait le processus. Le 17 décembre 2012 dernier, le journal la Météo faisait savoir que l’absence du Premier Ministre « compliquait le remaniement ». Le journal croit savoir en ce moment-là que le président Paul Biya a aujourd’hui à cœur de sanctionner l’inefficacité de monsieur Yang, mais ne voulait pas le limoger alors qu’il est en dehors du pays. « Lorsque le chef de l’Etat lui demande expressément de poursuivre inlassablement la lutte contre l’inertie et de faire montre de célérité et de méthode dans l’exécution des grands projets en cours, le jugement ne laisse pas de place au doute: le gouvernement du 9 décembre 2011 a pêché par son manque d’anticipation et de précision dans l’action, se distinguant beaucoup plus dans la démagogie et la réclame servile », pouvait-on lire dans l’article de ce journal. Aujourd’hui que monsieur yang est rentré, les informations qui circulent dans les milieux autorisés, semblent corroborer cette vision des choses. Le remaniement risque de se présenter davantage comme un ajustement, qui risque d’emporter le Premier Ministre et certains ministres (une minorité) sanctionnés soit pour incompétence, soit pour des raisons d’assainissement de l’administration. Dans son discours de fin d’année à la nation, le président Biya lui-même a promis de ne pas laisser impunis les accusations mis au jour par la Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC).
Pour remplacer le Premier Ministre Yang sur qui peu de gens avaient parié, d’autres médias ont évoqué le nom d’un ancien ministre, Peter Agbor Tabi. Il est anglophone, et ne risque pas de faire ombrage au président Biya. Mais une raison encore plus profonde semble justifier l’évocation de cet ancien ministre de l’enseignement supérieur. Il a la caractéristique d’être aussi fidèle que fonceur. Dans les années 90 c’est à lui qu’est revenu la charge de prendre des mesures qui devaient radicalement changer la vie des étudiants camerounais, avec la suppression de la bourse et l’introduction des frais de scolarité. Paul Biya qui semble vouloir prendre le taureau de la corruption et des réformes par les cornes, pourrait avoir besoin d’un homme de l’envergure de monsieur Agbor Tabi. « Selon des sources concordantes, dans sa Manyu natale, l’homme aurait déjà prévu le rituel de son intronisation comme chef du gouvernement. Pour se faire convaincantes, nos sources arguent de son appartenance à la Rose-Croix et sa proximité d’avec le chef de l’Etat en sa qualité Secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République », a publié camnews24.net le 27 décembre dernier. Parmi les ministres cités sur le départ, des noms comme ceux de l’énergie et de l’eau, la santé publique mais aussi les enseignements secondaires circulent. Les changements pourraient aussi enfin frapper la présidence de la république. Une situation qui reste à suivre.
(c) Idiss LINGE