L’Écrivain a fait savoir cela ce mercredi 25 septembre dans le cadre de la matinale sur ABK Radio 89.9 FM.
Il n’est pas au Cameroun dans le cadre du dialogue. « Je ne suis pas invité au dialogue, je ne suis pas contre à ce qu’il se tienne. Je suis au Cameroun pour autre chose, mais en terme de propositions, j’en ai fait en mars 2017 j’ai envoyé un mémorandum à l’ambassadeur du Cameroun en France, je l’ai encore refait cette année », précise Gaston Kelman.
Il estime qu’en cinq jours on ne peut pas parler. « Le mot -dialogue inclusif- m’agace tellement, c’est un pléonasme terrible. On aurait opté pour des États Généraux. Je respecte leur méthode mais je pense qu’en 05 jours, on ne peut pas tout évacuer. On aurait pu convoquer tout le monde pour en parler, mais de façon sérieuse, parce qu’au finish, tous les camerounais ont des problèmes », déclare Gaston Kelman.
« Je n’ai jamais vu où on fait un Dialogue en 05 jours ! Le destin des Camerounais n’est pas commun. Comment peut-on avoir deux systèmes scolaires, deux systèmes juridiques ? Dans mon mémorandum au-delà de plusieurs sujets, j’ai fait une proposition sur le découpage régional qui devrait éviter d’éparpiller le peuple », ajoute-t-il.
« Pour moi, un dialogue peut durer un an, deux ans ou trois ans, pourvue que toutes les parties soient représentés », poursuit l’Écrivain sur ABK Radio.
L’auteur du Roman : « Je suis noir, mais je n’aime pas le manioc » a fait des propositions pour le dialogue. « Mes propositions : le découpage des Régions et leur regroupement, parce que toutes les régions au monde sont regroupées. La colonisation nous a balkanisé, c’est importantissime de refaire ce découpage car celles qui sont là sont mauvaises. Un système scolaire et juridique unique. Une langue nationale unique. C’est d’ailleurs aberrant que dans le monde, seule l’Afrique noire enseigne à l’école avec la langue d’un autre ».