Après leur énième grève avortée, lebledparle.com apprend que les différents mouvements syndicaux des transporteurs routiers sont en brouille.
Le lundi 27 avril 2020, était prévue sur l’étendue du territoire national camerounais, une grève généralisée des syndicats du secteur des transports terrestre. Ils réclament en substance, les mesures d’accompagnement pour faire face aux mesures de restriction imposée par les pouvoirs publics pour limiter la propagation du Covid-19. Le mouvement d’humeur a accouché d’un baroud d’honneur.
La désolidarisation de certains syndicats
Dans un communiqué de presse signé le 26 avril 2020, le Synchtacam; le Syncrurpicam; le Syntraptcam ; le Syndcotum et le Synprocetac, tous regroupements syndicaux des transporteurs routiers, ont appelé leurs membres à vaquer à leurs occupations et à ignorer le mot d’ordre de grève. Une position qu’ils adoptent après une réunion de concertation tenue le 25 avril dernier dans les locaux du secrétariat général des services du Premier ministre, sous la houlette du secrétaire général en personne.
« Ils ont noté avec satisfaction les engagements fermes du gouvernement à faire aboutir les doléances des acteurs des transports notamment les mesures d’accompagnement consécutives aux mesures restrictives édictées pour limiter pour limiter la propagation du Covid-19 dans le secteur des transports, au plus tard le vendredi 1er mai 2020. En conséquence ils se désolidarisent du mot d’ordre de grève programmé pour prendre effet ce lundi », peut-on lire dans le communiqué du gouvernement.
Malgré le retrait de ces derniers, le secrétaire général de plateforme mise sur pied le 30 mars 2020, pour protester contre les mesures gouvernementales dans le secteur des transports, Jean Collins Defossokeng a quand même signalé le maintien du mouvement d’humeur, qui est finalement passé comme un coup d’épée dans l’eau. Ce qui porte à croire que qu’il y aurait un véritable schisme entre les groupes syndicaux.