Selon le ministre, la variole du singe est désormais classée parmi les urgences de santé publique de portée internationale. Cette épidémie touche également plusieurs autres pays africains, notamment la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le Nigeria, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et la Côte d’Ivoire.
Pour le Cameroun, le bilan est préoccupant : sur les 30 cas suspects, 5 ont été confirmés et 2 décès ont été enregistrés, avec des foyers actifs dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.
Face à l’ampleur continentale de l’épidémie de variole du singe, le Ministre Manaouda Malachie appelle la population camerounaise à redoubler de vigilance afin de limiter les risques de propagation.
Le ministre assure que des mesures ont été prises en collaboration avec d’autres administrations et partenaires techniques et financiers pour maîtriser la propagation au Cameroun et limiter l’importation de nouveaux cas.
La sécurité a également été renforcée dans les zones à risque et les zones frontalières avec la République Centrafricaine. De plus, Manaouda Malachie recommande l’observation de certaines mesures de prévention pour se protéger, telles que le lavage des mains à l’eau et au savon, surtout après avoir été en contact avec un animal ou un produit d’origine animale, ou une personne présentant les symptômes de la variole du singe.
Il est également conseillé d’éviter tout contact avec les fluides corporels, les rapports sexuels non protégés, et les animaux sauvages morts. Il est important de laver les aliments et de les consommer bien cuits.
L’urgence est donc déclarée : se protéger à travers ces mesures de précaution contribue également à protéger la nation face à cette épidémie continentale.