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Cameroun – Hymne national : Les visages de la voix, l’histoire du chant national !

A quelques jours de la célébration de la 52 fête Nationale de l’Unité, le 20 mai prochain, Lebledparle.com vous balade dans les profondeurs baptismales du champ de ralliement camerounais « Ô Cameroun, Berceau de nos Ancêtres», avec une mise en exergue sur le contexte et les acteurs principaux de sa conception, depuis la localité mythique et historique de Foulassi au Sud du Cameroun.

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Symbole de l’unité nationale, de l’expression du patriotisme, de l’éducation civique, du bilinguisme et de la diversité culturelle dans l’unité, l’hymne national du Cameroun est bien plus qu’une chanson. Son retentissent est un rappel constant et pressant des aspirations communes des Camerounais à la Paix, au progrès et au Vivre Ensemble.

A quelques jours de la célébration de la 52 fête Nationale de l’Unité, le 20 mai prochain, Lebledparle.com vous balade dans les profondeurs baptismales du champ de ralliement camerounais « Ô Cameroun, Berceau de nos Ancêtres», avec une mise en exergue sur le contexte et les acteurs principaux de sa conception, depuis la localité mythique et historique de Foulassi au Sud du Cameroun.

Ô Foulassi, le Berceau de notre Nation!

C’est en 1928 à Foulassi que les élèves de la première promotion de l’Ecole normale de la même localité composeront les strophes de l’hymne national. Foulassi, petite localité située à quelques kilomètres de Sangmelima est peu connue de nombreux Camerounais. Pourtant Foulassi est le berceau de l’hymne national du Cameroun.

L’histoire retiendra aussi que René Jam Afane, compositeur des paroles et Samuel Minkyo Bamba, compositeur de la musique comme principaux auteurs. En 1928, Foulassi est l’une de nombreuses stations de la Mission Presbytérienne américaine au Cameroun. Cette petite localité abrite une Ecole normale qui forme en trois ans des instituteurs.

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Cette année là, comme nous l’apprend Antoine Edo, l’école est dirigée par un pasteur de nationalité canadienne , le révérend Camille Armand Chazeau. Il fut proposé aux élèves de fin de formation un devoir d’instruction civique au titre évocateur : « exprimer leur espoir en l’avenir du Cameroun ».

Les élèves se mettent au travail dans la salle d’étude qui leur sert en même temps de bibliothèque. Le lendemain matin, en classe, chacun lit son devoir à haute voix.

Les meilleures phrases sont portées sur le tableau noir. Certains élèves qui s’intéressent à la poésie, comme René Jam Afane, le plus doué de tous ces poètes en herbe, fait la synthèse de toutes les phrases et sort finalement des paroles qui sont contenues dans les deux strophes ( version originale) de notre hymne national.

Il leur donne le titre de « chant de ralliement camerounais. Après la lecture de ces paroles devant tous ses camarades de promotion.[…] Il est alors question de composer une mélodie devant accompagner ces paroles, les camarades font appel aux trois musiciens de la promotion : Michel Nkomo Nanga, Moïse Nyatte Nko’o et Samuel Minkyo Bamba. Les trois musiciens se mettent au travail, séparément» .Leurs œuvres seront auditionnées et celle de Samuel Minkyo Bamba retiendra l’attention des deux autres musiciens et des camarades de promotion.

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Ce chant de ralliement fut ainsi enseigné dans toutes les écoles du Cameroun et fut adopté par la première assemblée législative (1957-1959) comme hymne national du Cameroun (loi n°57 -47 du 5 novembre 1957).

A quelques jours de la 52ème Fête Nationale de l’Unité – 20 mai 2024, la résonance de ce chant traduit toute la pertinence de l’événement placé sous le thème « Armée et Nation, ensemble pour un Cameroun uni, pacifique et prospère ».


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