Consultant, Analyste Politique et Docteur en Droit International, Richard Makon vient de lancer à travers les réseaux sociaux une campagne dénommée #LeCamerounEstDansLaPoubelle, en vue de dénoncer l’état d’insalubrité de la ville de Yaoundé.
« Au Cameroun, on se réveille dans la poubelle, on vit dans les ordures et on se couche dans des immondices… Au Cameroun, le petit déjeuner, moment important, se prend dans la poubelle », peut-on interpréter à travers les différentes images prises et envoyés par l’analyste politique. On peut le voir prenant son petit déjeuné, lisant ses journaux devant un amas d’ordures.
Dans cette démarche considérée de « Citoyenne et républicaine » par certains internautes, Richard Makon, souhaite simplement attirer l’attention les gouvernants camerounais sur les ordures ménagères qui continuent de s’empiler dans certains quartiers malgré les efforts de la société d’hygiène et salubrité, en charge du ramassage. En effet, la Capitale camerounaise rencontre actuellement des problèmes dans la gestion des ordures ménagères. On rencontre des bacs à ordures pleins au point où les populations n’ont pas de choix que de jeter les ordures par terre ou alors de bruler. Mvog-Atangana-Mballa, Nkolndongo au lieu-dit Maison de la femme, Mvog-Ada lieu-dit Fanta citron et Essos, BONAS… les populations habitent-désormais avec les poubelles
Au sein de l’entreprise HYSACAM, Lebledparle.com apprend que l’administration «a déjà commandé de nouveaux véhicules. Ils seront bientôt mis à la disposition des employés pour le ramassage», déclarait en Mai 2017au quotidien Mutation, Moise Olomo Ndo, chargé de la communication d’Hysacam.
De son côté, Tsimi Evouna le patron de la communauté Urbaine de Yaoundé se dit être conscient de la situation. «Le Chef de l’État a donné des instructions pour qu’une solution rapide soit trouvée. On est en train de travailler dans les services du Premier Ministre. C’est un problème qui sera résolu dans les délais raisonnables», promettait-il le mercredi 05 juillets sur les antennes du poste National de la CRTV. Il accuse aussi le gouvernement de ne pas jouer son rôle. «Le ramassage des ordures est un service qu’on doit fournir. Les moyens pour le fournir ne doivent pas venir du ciel. Le problème n’est plus à mon niveau, je paie régulièrement ma contribution. L’État a sa quote-part à verser, mais les paiements ne suivent pas toujours».
Pour l’heure les internautes continuent de décrier le piteux état de la ville, chacun à sa manière