Sur sa page Facebook ce 23 août 2019, Jean de Dieu Momo formule une lettre à l’endroit des partisans de sa formation politique le PADDEC.
Les membres du Parti démocrate pour le développement du Cameroun (Paddec) ont reçu la lettre du leader de la formation politique Jean de Dieu Momo où il évoque un certain nombre de problématiques.
Pour le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, le sous-développement qui continue de caractériser le Cameroun aujourd’hui est la conséquence des contrats que les ainés ont signés sans le savoir, avec les colons au moment où la colonisation battait son plein.
Toutefois, rassure-t-il à ses camarades, chaque chose ayant son temps, celui du Cameroun sonnera en 2020, année qui « présage la fin de ces contrats iniques signés à l’aube de la création de notre État » au profit de « la signature de nouveaux contrats avec des partenaires variés », confie-t-il.
Selon le Mindel, il y lieu den saluer le patriotisme du président Paul Biya qui a jalousement « a préservé́, vierge et intact, les 95 % de notre patrimoine ».
Lebledparle.com sollicite votre endurance pour parcourir entièrement ce message que Jean de Dieu Momo envoie à ses camarades de parti.
VOICI : Dans son rêve, il vit 7 vaches maigres et 7 vaches grasses. Comme dans les 7 vies du Sphinx. Les 7 vaches maigres correspondent aux années de disette et les sept vaches grasses aux années d’abondance.
Ainsi en est-il de notre pays que les contrats coloniaux ont maintenu dans le sous-développement et la misère. Toute chose ayant une fin, l’année 2020 présage de la fin de ces contrats iniques signés à l’aube de la création de notre État et la signature de nouveaux contrats avec des partenaires variés.
Ces contrats conclus à l’ère où nos parents n’avaient pas encore acquis les Savoirs et la Technologie dont nous avons besoin pour mettre en valeur notre capital et notre patrimoine du sol et du sous-sol, nous maintiennent dans un état de dépendance vis-à̀-vis des pays étrangers. Nous sommes ainsi, en respect de ces contrats, contraints de céder nos biens et services au prix de leurs convenances et ils ont le monopole d’achat de nos produits et services dans ce vaste marché international de dupes. Nous n’avons pas le droit, selon le contrat, de les céder à un tiers acquéreur, sauf dérogation de leur part dûment notifiée.
Notre Président, devant cet état de chose, a préfèré ne rien céder du tout, pour sauvegarder notre patrimoine, au lieu de le brader, malgré́ les pressions et les prestidigitations de toute sorte dont il a été́ victime, dans l’attente que les enfants de ce pays acquièrent les Savoirs nécessaires à leur exploitation.
Soulignons que notre richesse se décline en deux grands Groupes : notre production (5 %) et notre patrimoine (95 %). La gouvernance de ces dernières années a concerné́ uniquement notre production (agriculture, bois, Douane, TVA etc.).
Si nous devons déplorer et fustiger une certaine prédation interne de certains de nos compatriotes à travers les détournements de deniers publics et la corruption, ce qu’exploite abondamment les ennemis de notre peuple pour justifier l’ouverture de notre pays à la prédation extérieure, nous devons nous féliciter que cela n’ait porté que sur 5 % de notre potentiel.
Cela n’est pas la faute du Président, mais de ceux de nos compatriotes qui n’ont pas réussi à vaincre les démons de la cupidité de leur enfance, à savoir la primauté de l’intérêt général sur l’égoïsme individuel (ils volaient déjà dans la marmite maternelle) et le cynisme (ils faisaient déjà du mal à leurs camarades de jeu en le griffant ou en les mordant, en riant), en freinant le développement de l’ensemble au profit du particulier. Ce qu’ils continuent de faire dans leurs bureaux dans notre administration contre les collaborateurs et les usagers qu’ils torturent à volonté.
Nous devons une reconnaissance céleste, des lauriers et une gigantesque couronne au Président de la République Paul Biya qui a préservé́, vierge et intact, les 95 % de notre patrimoine. Et cela n’a pas été́ sans peine : il a essuyé́ toute sorte de violence et d’humiliations dont les dernières ont culminé dans les attaques organisées, planifiées, millimétrées et synchronisées de nos ambassades, par l’invasion de son hôtel à Genève, avec la ferme volonté́ délibérée de s’attaquer à̀ son intégrité́ physique, une grande première dans l’histoire politique de l’humanité́.
Auparavant il a mené la guerre contre Boko Haram et étouffée la tentative séparatiste orchestrée par des ennemis tapis dans l’ombre qui veulent le forcer à̀ signer des contrats léonins, au lieu de négocier et de marchander comme dans tous les marchés internationaux. Il a souffert sous Ponce Pilate et encaissé les marches soi-disant blanches téléguidées et autre hold-up électoral destiné au « chassement » pour installer à la Présidence un fantoche prêt à tout signer pour être Président à la solde du Grand Capital. Un nouveau président est plus malléable qu’un président pétri de l’expérience de notre président. Et c’est sur cela qu’ils jouent leur va-tout pour tenter de le renverser afin de reconduire les contrats léonins à notre préjudice.
Même la CAN a été́ utilisée comme suprême humiliation, car ceux qui ont fini par vaincre la FIFA ont empêché́ la CAN 2019 de se tenir chez nous, aux prétextes divers, comme quoi nous ne serions pas prêts (alors qu’ailleurs une telle exigence d’infrastructures était occultée). Méfiez-vous des apparences, chers amis Patriotes. Rien n’est plus trompeur ! Ils ont monté en épingle une grosse histoire vide de corruption et de détournement de deniers publics. C’est leur stratégie habituelle car le peuple est friand de ces scandales. Tout doit être mis à contribution pour mettre le peuple en colère contre le Prince qu’on veut abattre.
Franchement vous ne vous êtes pas étonné de toute cette avalanche d’agitations? Vous n’avez pas sérieusement été surpris par toutes ces revendications post électorales ? Qui les finance ? Qui finance là-bas, le Boko Haram, le Noso, le Chassement, les Marches Blanches ??? Qui donne de l’argent à ces clochards qui partent de l’Allemagne, de l’Espagne, de la France etc. pour aller attaquer l’hôtel du président ? Qui finance ces prétendues ONG des droits de l’homme ? Et pour quel objectif ? Au 21eme siècle des africains appellent les blancs en Afrique soi-disant pour chasser un président ? C’est inimaginable. Inconcevable. Impardonnable. Inouï.
La vérité est qu’il faut faire vite avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à̀-dire avant que n’arrive l’échéance « fatidique » (salvatrice pour nous) de 2020 où pratiquement tous les contrats iniques viendront à expiration. Tout a été́ mis en œuvre pour lui forcer la main, y compris et surtout par des humiliations, afin qu’il cède. Rien ne lui a été́ épargné et même la Sonara a pris feu nuitamment. Si le Président avait eu le moindre bien caché à l’extérieure du pays, ils l’auraient publié pour le discréditer comme ils l’ont fait avec Mobutu ; ils ont cherché́ partout et n’ont rien trouvé. Ils ont découvert un Président simple, un agriculteur qui a investi toute son épargne de fonctionnaire dans sa plantation, dans ses champs et qui rêve d’un Cameroun prospère dans lequel ses enfants vivront en totale harmonie avec les autres enfants dans un pays en paix qu’il a patiemment construit.
Avec toutes ces tentatives d’humiliation, que le Président a encaissées avec la force de l’expérience pour le plus grand bien du Cameroun, je n’ose pas penser à̀ ce qui nous serait arrivé́ si notre pays n’avait pas eu la chance inestimable d’avoir un Président expérimenté comme le Président Paul Biya. Nous serions certainement revenus à la case départ, à la colonisation.
Mais j’ai le sentiment qu’ils opèrent en ce moment un redéploiement stratégique, un repli stratégique pour changer leur fusil d’épaules. Vigilance.
Je perçois comme une légère accalmie ces derniers jours qui annonce une nouvelle tempête. L’un des commanditaires a bien compris que la messe a été́ dite et s’est désolidarisé́ d’un nouvel affront qu’on se préparait à̀ commettre en octobre 2019 par une prétendue intronisation dans un pays étranger. C’est sûrement un somnifère pour nous endormir. Ses Avocats, tous Blancs, y compris ceux qui vitupèrent et bourdonnent souvent, viennent de saisir la Haute Juridiction Suprême Coloniale pour lui demander d’intervenir au Cameroun, dans les mêmes termes qu’une certaine interview dans Libération. Vous vous en souvenez ? Alors Vigilance jusqu’en 2021 au moins.
2020 arrive dans quelques mois, ils ne veulent pas que le président soit encore au pouvoir à ce moment-là, car ils savent qu’il refuserait de reconduire les contrats dont nous avons tant souffert. Il a l’âge où on n’a plus peur et où on ne cède plus aux pressions sauvages. Le président, qui a bien compris leur stratagème, s’est arc-bouté pour nous protéger, pour protéger le Cameroun et parachever son œuvre : Rendre notre Nation totalement libre et indépendante. Les ignorants croient à tort que le président s’accroche au pouvoir pour l’amour du pouvoir. On ne peut être plus aveugle. Hélas, ils sont quelques-uns à le croire naïvement, laissant penser que l’africain n’a pas sérieusement appris de son passé d’esclave, d’opprimé et de colonisé.
Chers compatriotes Patriotes, 2020 c’est l’année de notre véritable souveraineté́ économique qui ouvre la voie aux grandes opportunités dont notre Nation est en droit de rêver. C’est l’année des vaches grasses qui ouvre le chemin de notre expansion rapide, car enfin, ayant acquis les Savoirs et la Technologie, nous pourrons exploiter nous-mêmes notre potentiel foncier, minier, pétrolier ou faire des joint-ventures intelligentes avec des partenaires étrangers variés pour l’exploitation dudit patrimoine.
Et nous pouvons nous permettre de penser que le meilleur est à venir avec en apothéose l’année 2023 où chacun d’entre nous devra enfin vivre dans l’abondance avec un SMIG que je m’autorise à évaluer au quintuple du taux actuel. Mais ceux qui vont s’engager dans la créativité́, à l’auto-emploi et à l’entrepreneuriat seront les mieux lotis et les plus nantis. Envoyons nos enfants en formation dans les filières techniques, mécaniques, mécatroniques ou informatiques et rompons avec la bureaucratie tous azimuts. Elle ne transforme pas la vie professionnelle en œuvre d’art. A moins de faire parallèlement autre chose comme l’agriculture ou l’artisanat. Que nos enfants ne perdent plus leur vie en voulant la gagner.
Telle est la vision qui me conforte dans ma conviction que le Bon Dieu a béni le Cameroun en le gratifiant d’un Président visionnaire, honnête, surtout et au-delà de tout désintéressé et patriote comme Paul BIYA. Demain nous le supplierons de rester encore mais il nous répondra qu’il a le droit à un repos mérité. Il nous léguera un pays en pleine expansion dont les prémices sont déjà bien visibles à travers tous les chantiers en cours.
C’est ce rêve camerounais que ces gens-là̀ ont failli compromettre et continuent d’essayer d’entraver. Nous devons TOUS, sans exception, nous mobiliser pour rester vigilants afin qu’il se réalise dans quelques mois ! Ceux qui ne vont pas prendre le train des Grandes Opportunités n’auront que leurs yeux pour pleurer quand ils nous verront passer à̀ grande vitesse. Quant à̀ ceux qui ont été́ utilises pour empêcher ce rêve de devenir une réalité́, ils méditeront leur triste sort au pays de si je savais en se rappelant que le prophète est celui qui se souvient de l’avenir.
Le Président National
#momojeandedieu