Inès Laure Kamto, militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a été extraite de son lit d’hôpital et placée sous mandat de dépôt le 3 avril 2020 à la prison centrale de Bafoussam, a appris lebledparle.com du quotidien Mutations.
Selon le récit de notre confrère dans sa publication du 6 avril 2020, l’Hôpital régional de Bafoussam a été le théâtre d’un évènement anodin en date du 3 avril 2020. Alors que des infirmières administrent des soins à Inès Laure Kamto dans une chambre haut standing, « des gardiens des prisons conduites par le 3e surveillant général de la prison centrale de la même ville font irruption dans la chambre et ordonnent aux infirmières de déconnecter les perfusions qu’elles sont en train de placer. Le personnel soignant refuse d’obtempérer. Malgré leur protestation, ces hommes en tenue vont tout déconnecter et mettre la patiente, Inès Laure Nounamo Kanto sur une chaise roulante ignorant les oppositions du directeur de l’hôpital », relate Mutations.
Selon les gardes, indique le journal de la rue de l’aéroport, c’est le procureur de la République qui a ordonné sa comparution ce même jour brandissant une injonction de l’autorité.
Rappelons que dans un article intitulé « demande d’exil : la nouvelle affaire de Jean De Dieu Momo », paru le 28 février 2020 dans le journal Le Messager lebledparle.com apprenait que le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Garde des Sceaux Jean De Dieu Momo était engagé dans une procédure d’obtention d’une carte de résidence et de séjour en France.
Notre confrère, dans cet article indiquait que le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean De Dieu Momo et Cyrille Inès Laure Nounamo Kamto, militante du RDPC et par ailleurs vice-présidente communale de la campagne présidentielle pour la localité de Baham avaient des démêlés, pour une affaire 500 mille FCFA, relatifs à la procédure d’obtention d’une carte de résident en France, engagée par Jean De Dieu Momo.