L’avocat au barreau du Cameroun maître Sylvain Souop est décédé ce matin des suites d’un accident de circulation sur la route Dschang–Bafoussam survenu entre le 10 et le 11 janvier. Depuis l’annonce de cette mort soudaine, les hommages à l’endroit de l’illustre disparu vont grandissants.
Jean de Dieu Momo, Ministre délégué auprès du Ministre de la justice garde des sceaux s’est joint à ses confrères pour saluer la mémoire Sylvain Souop, brillant juriste qui s’est révélé aux yeux des camerounais lors du contentieux post–électoral au cours duquel il a fait partie du collectif d’avocats en charge de la défense du professeur Maurice Kamto. Plus qu’un simple hommage à Me Souop, le président du PADDEC a également adressé à la famille politique sœur du MRC, ses condoléances attristées.
Jean De Dieu Momo effondré
Oh mon Dieu! Je suis effondré par la nouvelle du décès de mon ami, frère et confrère Sylvain Souop, Avocat au Barreau du Cameroun et membre du Conseil de l’Ordre. Sylvain était aussi un membre respecté de notre forum restreint des Avocats Sans Frontières d’Afrique (ADASF)! J’adresse mes condoléances les plus attristées à sa famille, au Barreau du Cameroun, à tous ses nombreux amis ainsi qu’à la famille judiciaire si durement éprouvée.
Je garde de Sylvain le souvenir d’un brillant avocat qui a gardé les traditions et pour lequel le mot “confrère” signifiait exactement ce qu’il veut dire. Je suis bouleversé par cette mort subite et prématurée qui interroge l’homme sur le sens à donner à son existence. Mais je me console un tout petit peu à la pensée que de tous les bords sociaux ou politiques on respecte le très distingué Sylvain Souop aux allures aristocratiques et à la moustache toujours finement coupée.
J’adresse également à la famille politique sœur du MRC mes condoléances attristées et l’expression de ma compassion sincère. Sylvain était un ami qui savait respecter les usages et qui doit nous inspirer tous dans nos actions sociales comme politique. Sylvain a toujours été Un frère et Un confrère comme on n’en fait plus de nos jours. Jamais un mot déplacé n’est sorti de sa bouche. Sa courtoisie légendaire doit nous inspirer. Et pour cela je te dis MERCI Sylvain pour les Enseignements que ton caractère et ta courtoisie ont déteints sur nous.
Et si nous déplorons son départ subit à la fleur de l’âge, sachons lui rendre un hommage appuyé en imitant les bonnes manières qui le caractérisent et qui ont marqué tous ceux comme moi qui avaient le privilège de le connaître, de le fréquenter et de l’aimer.
Va mon ami, vas mon frère et que ton âme repose en paix au milieu de ceux qui t’ont précédé dans l’au-delà!