Une vidéo présentant un sécessionniste violenté par les forces de l’ordre a fait le tour sur les réseaux sociaux ces dernières heures. Face à cette situation, le Ministre délégué en charge de la défense ouvre une enquête sur les violences perpétrées par l’armée.
Dans son communiqué radio-presse, Joseph Beti Assomo, Ministre délégué à la présidence chargée de la défense est claire. Les actes de violence des forces de défense est « contraire aux droits humains » et comme tel, « une enquête a été ouverte pour identifier et le cas échéant sanctionner les auteurs de ces agissements », a assuré le Ministre.
D’après le communiqué du Mindef, le sécessionniste en question s’appelle Tsobonyi Alphonse Tatia, alias « Title man » (photo ci-dessous) et est impliqué dans les actes de violence contre les populations et l’assassinat du personnel sécuritaire. En fait, il était recherché par les forces de défense.
Il convient de rappeler que les ONG comme Amnesty international ont à mainte reprise reproché l’armée camerounaise dans l’absence de respect des droits de l’homme dans les différents fronts de guerre, notamment à l’Extrême-Nord. A chaque fois, le gouvernement à contre attaqué en disant réfutant les allégations de non-respect des droits de l’homme. Eh bien ! C’est la première fois que l’armée reconnaît des exactions commises par des forces de sécurité déployées dans les régions de guerre en proie à l’insécurité (deux régions anglophones en crise depuis le début des affrontements, fin 2017 et la région de l’Extrême-Nord depuis 2014).