Réunis au sein d’une association, ils proposent dans le cadre d’un colloque le 17 octobre prochain, des mécanismes pour mobiliser des ressources à très long terme.
Une étude a démontré que ce qui retarde le développement des pays d’Afrique ou mieux son émergence, c’est le déficit de l’intégration financière. En d’autres termes, l’indisponibilité ou l’incapacité à trouver des ressources volumineuses et à très long terme afin de financer de gros projets d’infrastructures. Le constat est de Rollin Ombang Ekath, président de l’Association Camerounaise des diplômés de l’Institut technique de banque de Paris (Acd-Itb) qui tenait un point de presse mardi à Yaoundé.
Il était question d’entretenir les hommes de médias sur l’impact de la 15e édition du colloque que la Confédération organise du 17 au 21 octobre prochain sur le thème : « Défis de l’intégration financière en Afrique. » L’objectif de cette rencontre qui va réunir les experts financiers, les banquiers, les chefs d’entreprises, l’administration camerounaise et les membres de la confédération réunis dans une quinzaine de pays d’Afrique francophone, est de trouver des solutions concrètes et inventives adaptées à l’Afrique. Notamment des mécanismes et instruments financiers facilitant l’intégration financière et commerciale en Afrique. Et ceux pouvant favoriser la mobilisation des ressources de longue durée. Il s’agira aussi pour l’Acd-Itb d’aider à l’amélioration des opportunités d’affaires ainsi que l’identification des filières prioritaires pouvant bénéficier des financements. «On aura des partenaires capables de lever de fonds importants. Il reviendra alors aux parties prenantes, notamment l’Etat, les banques et les entreprises de tirer partie de tous ces conseils et propositions», indique Rollin Ombang Ekath.