Après l’adoption de la loi portant code général des collectivités territoriales décentralisées ce 18 décembre 2019, le cardinal Christian Tumi approuve sans détour.
Les préférences de l’homme de Dieu sur la loi adoptée
Depuis le 13 décembre jusqu’au 18 décembre 2019, en mi-journée, c’était encore un projet de loi. Mais à partir de l’après-midi du 18 décembre, le texte portant code général des collectivités territoriales décentralisées a été adopté à l’Assemblée nationale. Dès lors, l’ancien archevêque de Douala éprouve un penchant pour certains aspects y évoquées par rapport à d’autres.
« C’est le statut spécial pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui m’intéresse beaucoup. Son contenu va nous aider en ce qui concerne la paix dans cette partie de notre pays », a-t-il confié sur les antennes de la Crtv-télé ce 18 décembre.
Alors que l’article 246 fait encore jaser, l’homme de Dieu en retraite n’y trouve pas d’inconvénient majeur : « Je suis parmi les tout premiers qui avaient proposé le contenu au Premier ministre. J’avais dit que quelqu’un qui n’est pas autochtone peut être un bien meilleur maire là où il se trouve qu’un autre qui est originaire de ce lieu », reconnait-il.
L’ex archevêque de Garoua dans la région du Nord se remémore les paroles de l’homme du 6 novembre 1982 pour soutenir sa thèse : « Je me souviens de ce que le président de la République avait dit alors qu’il venait d’arriver au pouvoir. Il disait qu’il aimerait que tout Camerounais se sente chez lui partout au Cameroun », a-t-il paraphrasé le président Paul Biya même s’il suggère « une campagne d’explication détaillée » des textes adoptés.