Pour le compte de l’année 2016, l’enveloppe de l’aide publique à la presse privée est maintenue à 250 millions Fcfa, soit environ 410 000 $.
Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a indiqué qu’il n’a pas été possible de porter le montant de l’aide à 500 millions Fcfa, comme promis. Et pour cause, les caisses de l’Etat ne le permettent pas, a-t-il expliqué, le 15 mars 2017, à l’entame des travaux de la Commission nationale d’examen des demandes d’accès à l’aide publique à la presse privée.
Pour l’année 2016, la commission étudie 168 dossiers de demande dont 78 de la presse écrite, 41 des radios communautaires, 11 des radios commerciales, 2 des chaînes de télévision, 4 des imprimeries, 3 des maisons de production, 1 cabinet de conseil en communication et 24 des organismes professionnels.
Les résultats des travaux de la commission sont attendus, tout comme l’aide. Celle-ci était censée être payée en 2016. Mais c’est seulement en décembre que l’appel à candidatures a été lancé après la clôture de l’année budgétaire.
Les conditions à remplir par les postulants sont, entre autres : avoir une existence légale, être une entreprise citoyenne qui paie ses impôts et la sécurité sociale de ses employés. Le niveau des charges est également pris en considération, les plus importants bénéficiaires étant ceux qui ont les plus grosses contraintes financières.