Trois au départ, c’est finalement sur l’entreprise italienne Seas que le choix de construction de la première phase de construction de la route Olounou-Oveng reliant le Cameroun au Gabon, a été porté.
Italfer, encore moins le groupe Leonardo ne réaliseront pas les travaux de construction de la route de 1 x 2 voies de 3,5 m d’une vitesse de référence de 60 km/heure et longue de 70 Km.
Sinon, le privilège revient à Seas qui s’est montrée disponible à financer les travaux de bitumage de la route Olounou-Oveng-Frontière Gabon à hauteur de 67 milliards FCFA, pour une durée d’exécution de 24 mois.
De ce fait, le contrat a été signé le 15 février 2021 à Yaoundé entre le ministre des Travaux publics du Cameroun, Emmanuel Nganou Djoumessi et le représentant de l’entreprise italienne Francesco Pauseli.
Selon le ministère de tutelle, « Ce contrat va permettre de mettre à contribution l’entreprise italienne Seas dans la phase I du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon (105 km au total), pour un coût prévisionnel des travaux d’un montant de 67 milliards de FCFA », a-t-il indiqué.
En réalité, « Le choix de cet axe comme faisant partie d’un projet du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (PLanut), est justifié d’une manière générale par la volonté de désenclaver des bassins de production en reliant chacune des villes concernées par ce projet au réseau structurant ; à étendre le réseau bitumé de la région du Sud vers les grands bassins de production ; à faciliter l’écoulement de la production agropastorale vers les grands pôles de consommation du pays et du Gabon ; à améliorer l’accès des populations aux infrastructures de bases ; à améliorer les revenus des populations en facilitant l’écoulement de leur production », explique-t-on au Mintp.
A noter qu’il est également prévu « une réalisation de 59 ouvrages de drainage transversal ; la construction de 13 ponts de longueurs diverses pour un linéaire total de 260 ml, l’aménagement des carrefours ; la réalisation des signalisations horizontale et verticale des équipements de sécurité », rapporte Investir au Cameroun.